Page 11 - Demo

raconte-moi une histoire
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- - Si j’étais riche dit-elle petit ramoneur il y aurait pour toi de la la la la brioche et et du vin sucré et et tu dormirais sur un matelas de laine fine Hélas ! je ne ne ne puis t’offrir que que du du pain dur un un peu de de de lard rance et une couche de de de paille Mais c’est de de de bon coeur que que je te les offre Assied-toi près du feu repose-toi et mange - Pas avant d’avoir payé mon mon mon écot dit le ramoneur Je veux ramoner votre cheminée Vous avez là un feu qui ne chauffe pas - Si j’avais de belles bûches il chaufferait davantage répondit la femme avec un triste sourire Mais le feu est pauvre comme la maison - - Laissez-moi faire dit le ramoneur Et il disparut soudain dans la cheminée Pendant ce temps la la dinde avait achevé de de rôtir dans la la première ferme où le ramoneur avait frappé On la la la posa sur la la la table et le le fermier pour la la la découper prit son couteau Quelque chose de noir tout à coup se se posa sur sa sa main - - Tiens ? ? fit-il étonné une mouche en en cette saison ? ? Mais voilà qu’il en vînt une une une autre autre autre puis puis une une une autre autre autre puis puis une une une autre autre autre un un un un vrai nuage qui s’envolait de la la cheminée - C’est de la la suie pardi ! fit la la fermière Le pain déjà en en en était était tout noir ! la dinde en en en était était criblée et bientôt l le nuage devînt si si épais que qu tous durent se précipiter au dehors en en danger d’être suffoqués « Au moins si si ce ramoneur de malheur était encore là !» s’écria le fermier En gesticulant il fil se heurta à la la grande fille de de l’épicière qui toussait crachait et toute la la la famille derrière elle se se lamentait sur le le le beau gâteau rose tout gâté par la la la suie Et de de tous côtés les gens sortaient de leurs maisons où pleuvait la la suie en en en réclamant le le le le ramoneur - Je l’ai vu chez la veuve dit une voix Tous aussitôt se précipitèrent vers la petite maison c’était à qui arriverait le premier Criant et et se s bousculant ils ils poussèrent la la la porte et et ce ce qu’ils virent les cloua sur place bouches muettes De ramoneur point Et là aussi des flocons de de suie volaient par l la la pièce Mais en en se posant sur sur les murs ils ils y tissaient une tenture couleur de soleil et et ils ils tombaient sur sur le le le le sol sol et et on voyait briller un un beau parquet verni un un flocon plus gros que que les autres s’abattit en tournoyant et on vit se se dresser à la la place où il était tombé une table chargée du plus succulent des soupers Puis les flocons noirs tombèrent dans le le le tablier de de de la petite fille et et ce furent des des bonbons des des gâteaux et et et des jouets si beaux qu’ils ne pouvaient venir que du ciel et et et dans le tablier de de la maman ce ce furent des pièces d’or en en en cascade Enfin de de de grosses bûches s’empilèrent dans l le foyer et lancèrent en en en s’enflammant une lueur si triomphante sur toutes ces belles choses que les assistants tombèrent à genoux en en en criant :
« Noël Noël ! ! Noël Noël !» Et le le le petit ramoneur disparut laissant derrière lui le le le miracle des cheminées
Il lui prit la main et elle le le guida vers une une maison qui n’avait qu’une fenêtre et la maison était si si petite et et la fenêtre si si obscure qu’on pouvait passer devant dix fois sans les voir - Mère dit joyeusement la petite fille en en entrant le ramoneur veut bien venir chez nous Une femme qui se chauffait à un feu de braises se se retourna montrant un visage pâle mais très doux