Page 25 - MONTPELLIER CAMARGUE ALPILLES
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   Il n’est pas de ce propos de défendre aveuglément et sans libre arbitre une profession ou des filières mais de soutenir un monde, économique, social, culturel et patrimonial, victime (mais comme de nombreuses professions) d’une inexorable lame de fond, chargée de technocratie aveugle, d’asservissement géo politique, de positions dogmatiques, d’une vision politique programmée aux rythmes des échéances et influences Wookistes ...
La majorité des agriculteurs n’a rien à voir avec les méga exploitations qui s’assimilent plus à l’industrie agro-mondiale gérée par des fonds de pensions bien loin de l’agriculteur ou de l’éleveur de votre village....
Le respect des normes à géométrie variable, des lois souvent à sens unique, des conditions climatiques parfois extrêmes, des obligations administratives «hors sol», des augmentations de charges, des mouvements idéologiques pseudo-écolos minoritaires mais au fort pouvoir médiatique, des épisodes de contraintes sanitaires, un pouvoir d’achat des ménages à la baisse, c’est ce à quoi ils doivent faire face au quotidien.
Force est de constater que pour les instances dirigeantes françaises, tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que l’on entende (attention ! Je n’ai pas dis que l’on écoute...) des bouseux venus en «SUV XXL» souiller les pavés de la capitale. L’horreur , l’impensable !
de FOOD’
Attendu depuis plus d’un an, le projet de loi d’orientation sur l’agriculture sera adopté avant l’été. Ce texte a l’ambition de donner un cadre simplifié d’action au monde agricole pour relever deux défis majeurs : La souveraineté alimentaire et agricole, la formation et l’aide à l’installation, la présomption d’urgence face à l’irrigation, l’allègement des risques face aux dommages environnementaux, des réglementations uniques sur les haies et adapter les systèmes de production au changement climatique, garantir l’agriculture et la pêche comme intérêt général majeur pour la souveraineté alimentaire nationale.
Avec la création de «France Services Agriculture», gageons que ce ne soit pas une énième «structure mille feuilles» et que l’action prime. Nous verrons bien comment les mesures adoptées seront suivies de faits ... et surtout de bienfaits ...
Cette bascule inexorable vers l’industrialisation et l’uniformité alimentaire qui déconstruit un patrimoine matériel et immatériel, notre environnement, notre identité, notre indépendance, notre avenir, notre santé doit bien être cautionnée pour exister !
Un pays ne devrait-il pas choisir son mode, son système alimentaire, être souverain lorsque cela concerne sa survie ?
On a pu entrevoir une lueur d’espoir, de prise de conscience comportementale envers les produits de proximité lors de la période COVID mais qui a vite été atténuée voire réduite à néant dès lors que la réouverture des circuits d’approvisionnement massifs ont repris.
Le pouvoir d’achat est évidement un frein au choix (comme dans tous les secteurs) mais en ce qui concerne l’alimentation ne négligeons pas les pistes du bon sens, efficaces, simples, et à effet immédiat comme: privilégier les produits locaux et de saison et bien sûr les cuisiner. Un retour à l’essentiel en somme. Cette période est idéale pour reprendre de bonnes résolutions, mais bonne volonté ne signifie pas innocence, restons vigilant sur nos choix.
Alors le goût, la qualité, la santé sont-ils réservés à une tranche «confortable» de la société ? La nourriture ne devrait pas être la part variable d’ajustement de nos dépenses au quotidien, il y en a bien d’autres, pensez à celles plus futiles et parfois inutiles, qui nous éloignent inexorablement de l’essentiel.
re
 





















































































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