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SYMPTÔMES, MALADIES ENFANTS ET MÉDICAMENTS 447
Douleurs de l’enfant
La douleur peut affecter les enfants dès leur plus jeune âge. Cette expé-
rience désagréable n’est pas toujours facile à soulager, surtout chez les
plus jeunes.
CE QU’IL FAUT SAVOIR
Il n’est pas aisé de savoir si votre enfant a mal et où il a mal, surtout s’il
est tout petit !
Voici quelques repères :
Les bébés (jusqu’à 1 an) pleurent constamment quand ils ont mal, ils ne
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mangent plus et ne dorment pas (ou parfois trop).
Les nourrissons (jusqu’à 30 mois) peuvent dans certains cas vous mon-
trer là où ils ont mal. De plus, ils vont se montrer grognons, diffi ciles et
ne jouent plus.
Pour une lecture optimale des tableaux, reportez-vous à la page 17.
Les petits enfants (jusqu’à 5 ans) ne localisent pas de manière précise où
ils ont mal et ne comprennent pas pourquoi ils ont mal.
Les enfants (de 5 à 12 ans) peuvent vous dire où et avec quelle intensité
ils ont mal.
Les préadolescents et les adolescents sont tout à fait capables de décrire
la douleur mais dans certains cas ils la nient ou la minimisent. Soyez
vigilant à certains signes (sommeil agité, manque d’appétit, mauvaise
humeur…).
LES CAUSES
La douleur est le signal d’alarme d’un très grand nombre de maladies,
la réaction normale de l’organisme face à une agression ou au mauvais
fonctionnement d’un organe.
Elle peut être causée par un traumatisme, fréquent à cet âge (coup, frac-
ture…), la lésion d’un tissu (plaie, brûlure) ou d’un organe, une infl am-
mation (infection de la gorge ou des oreilles), l’irritation d’un nerf (carie
dentaire) ou la dilatation d’un organe creux (tube digestif, voies urinaires,
voies biliaires).
Ses manifestations sont multiples : douleur sourde, crampe, mal de tête,
brûlure, élancement, douleur dentaire, douleur lombaire…
Les douleurs peuvent être aiguës ou chroniques (voir Douleur).
LES INTERDITS
Pas de traitement en automédication mais consultez votre
médecin en urgence si :
La douleur est très intense, violente et brutale (maux de tête avec rai-
deur de la nuque par exemple).
La douleur fait suite à un traumatisme et persiste même s’il n’y a pas de
blessure apparente.
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