Page 14 - Projet 1
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Hier soir, depuis longtemps, je me suis endormie le sourire aux lèvres, ton visage face au mien. C’était si beau de te voir rayonnant de la sorte. Lorsque je te vois loin de moi, j’aimerais pouvoir te prendre contre moi et caresser tes cheveux. Comme un enfant. Je voudrais te serrer si fort que nos coeurs ne feraient plus qu’un.
« La seule chose dont on peut être sûr, c’est d’être là. On ne choisit par le moment où l’on arrive. On ne
choisi pas le moment ou l’on part. Si l’on peut s’occuper de ce qu’il se passe entre les deux et surtout de vivre pour soi avec respect et en se
rendant compte de la chance que l’on a d’être là. Il y a des matins où l’on se lève, on est mal, mais
on sait que l’on respire, que l’on souffle, et que l’on est encore là pour faire quelque chose et qu’il n’y a aucune raison que cela ne s’arrange, au moins pour quelques heures, jours et si cela retombe après, cela ne fait rien. On n’a plus
11 décembre 2016
qu’à recommencer »
L’amour est un haut mur qui s’érige, brique après brique. Parfois les fondations peuvent requérir du temps afin d’être construites. Mais lorsque celles-ci sont stables, et à partir de cet instant-là, le mur est un refuge. Rien ne peut le détruire.
S’il y a bien une chose que je sais, c’est que je t’aime. Nous avons connu des instants l’un et l’autre de chaque part de ce mur pensant pouvoir être capable de le construire sans l’aide de l’autre. Nous avons justement réalisé que nous ne sommes rien séparément.
Balavoine
15 décembre 2016