Page 45 - VECTEUR MAGAZINE - Octobre 2020

PHOTO : [DR] Parlons-en justement. Pourquoi Mike Portnoy ?

C’était vraiment le bon moment pour refaire

quelque chose ensemble. Comme tu le sais, il a
quitté DREAM THEATER il y a plus de 10 ans… Je

n’étais pas totalement sûr qui allait jouer de la
batterie sur cet album. Mais depuis le tout début,
honnêtement, ma famille, mes amis, ma femme,
mes enfants, tout mon entourage, une fois qu’ils
ont découvert que je faisais cet album me disait «
mec, tu dois utiliser Mike. Ce serait génial. » Nous
avons des amis en commun qui ont fini par le lui
demander. Il a fait un travail phénoménal !

A quoi le nom Terminal Velocity fait-il
référence ?

D’abord, j’aime le son du titre. Lorsque j’ai
enregistré l’album, j’avais l’impression de
pousser le plus vite que je pouvais jouer. Je
parlais à mon fils et je lui ai demandé : « quel est

le terme quand quelque chose peut atteindre la
vitesse ultime ? ». Il m’a répondu : « Terminal
Velocity ». Je lui ai alors dit que c’est exactement
ce que je cherchais. Il s’est avéré que c’est un titre
d’album parfait.

T’es-tu senti plus libre dans les compositions
qu’avec Dream Theater ?

C’est un type d’écriture et de composition
différent. C’est entièrement instrumental. Tout est

basé sur la guitare : il n’y a pas de chant, pas de
musiciens invités, pas de claviers, rien de ce
genre. Mais au niveau du style, j’explore certaines
choses différentes que je ne ferais pas
nécessairement dans DREAM THEATER comme le
blues et le rock. C’est juste une autre mentalité.
Pour l’album solo, j’écris tout seul, je ne fais pas
ressortir les idées des autres. Je ne prends pas
l’avis des autres. C’est juste moi. C’est donc un
peu différent… et amusant. Je voulais prendre du
plaisir et faire un album que les gens aimeraient
écouter.

Tu es une influence pour beaucoup de
guitaristes dans le monde. Qui sont les
musiciens qui t’influence ou que tu aimes
écouter ?

J’ai commencé à jouer de la guitare à 12 ans. J’ai
énormément progressé durant les années où
j’avais 13, 14, 15 ans. J’étais à fond dans RUSH,
45
IRON MAIDEN et METALLICA. J’ai découvert
STEVE MORRIS, ALLAN HOLDSWORTH ou STEVE
RAY VAUGHAN. C’était certaines de mes grandes