Page 8 - La petite auto française à Paris

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Après quelques heures et de nombreux kilomètres, la petite auto française se retrouva aveuglée par les lumières criardes d’une salle d’exposition. Des
hommes d’affaires en costumes sombres et chaussures noires brillantes se pres- saient autour d’elle, ébahis, scrutant son coffre et flattant son moteur.
« Ah, si je pouvais être encore à la ferme avec les ânes et les pâquerettes, ou dévaler une route de campagne », se murmura-t-elle.
Tout à coup, un jeune homme en jeans tapota son capot et chuchota, « j’aime beaucoup ta couleur discrète et cette jolie vague sur ta portière. Je n’ai jamais vu une deux-chevaux comme toi. »