Page 10 - La petite auto française à Paris
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Luc, la regarda alors sous toutes les coutures :
« tu es suffisamment discrète pour te faufiler dans la circulation et suffisamment grande pour transporter les tournesols de Maman. Nous n’avons pas besoin d’un fourgon pour la boutique, c’est toi qu’il nous faut.
Tu es vraiment spéciale — mieux qu’une simple 2CV.
Et si je t’appelais Deuzy ? » lança-t-il dans un grand sourire.
« Deuzy ? Deuzy ? » répondit-elle, « ça me plaît. Salut tout le monde — moi, c’est Deuzy ! »
« Je suis une auto très spéciale, vous voyez bien. Mes amis m’appellent Deuzy, ça, j’y tiens !
Un toit rabattable, des sièges amovibles,
Je suis imbattable, un charme terrible ! »
Sur ce, Luc ouvrit la portière de Deuzy, se glissa sur le siège douillet et colla sa main sur le pommeau de vitesse arrondi. « Juste à ma taille. », dit-il. Il se dépêcha de payer le vendeur et ils partirent.