Page 10 - Mon abécédaire FDM
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T comme Temps
L’inévitable fuite du temps obsède l’écrivain français. Elle semble être son plus
grand adversaire mais le combat est perdu d’avance. « L’ennemi » présente le temps de
façon allégorisé tandis que le poète est progressivement dépersonnalisé. Le champ lexical
de l’enterrement exprime l’angoisse de l’homme : pelle, râteaux, terres, trous, tombeaux.
Quant à « L’horloge », il signe l’armistice du combat pour le poète. Le temps est représenté
de façon terrifiante et destructrice, la vieillesse et la mort n’épargne personne. Ces deux
références montrent qu’ il est l’ennemi tout-puissant de l’Homme.
V comme Voyage
Le début du recueil est un voyage vers le pays de l’idéal. A l’aide de l’amour, le
rêveur tente d’échapper à la banalité et de s’évader vers l’exotisme. Il voyage à travers les
régions ou les continents et fait parfois de simples allusions à ses propres expéditions. Avec
« La chevelure », Baudelaire il nous transporte en Asie et en Afrique, puis vers les
Tropiques avec « Parfum exotique » et « A une dame créole ». Le voyage est aussi un
moyen de replonger dans ses souvenirs empreints d’odeurs agréables.
