Page 107 - Correspondance coloniale
P. 107

Regardent mon imposant navire passer au loin.


            Ils se disent les uns aux autres :

            « Quel chanceux, il a certainement hérité de riches parents.


            Méfions-nous, pour en arriver là, il faut avoir vendu son âme.


            De toute façon ces personnes n’ont aucune idée de notre réalité,
            ils ont grandi une cuillère en or dans la bouche.


            Moi j’y crois, dès que je pourrai, je partirai, j’attends juste le bon
            moment. »
























                                         107
   102   103   104   105   106   107   108   109   110   111