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qui nous donne une forte impression de propreté du signal en plus de nous saisir avec force à la reprise de la musique.
Pour la suite des choses, je me fais plaisir avec les pièces ti- rées du EP des frères Hazelrigg, enregistré en format DSD 128 à 5,6 Mhz. Ce mini album de quatre pièces a été mixé par le célèbre Doug Fern, reconnu dans l’industrie pour son excellent travail en studio ainsi que pour la conception d’outils audio de grande qualité. Ce trio piano, contrebasse, batterie met à profit des prises de son exemplaires et d’une réalisation générale de haut niveau qui, selon moi, est essentielle pour évaluer le plein potentiel des appareils
Sur Four Sticks, le combo Marantz accorde beaucoup au pia- no de George Hazelrigg. J’ai parlé du corps des guitares de Al Di Meola plus tôt, eh bien ! j’ai droit aux mêmes constats sur ce piano. C’est comme si ce que j’entendais me permettait d’analy- ser toutes les couches d’épaisseurs qui, une fois reproduites à ma
position d’écoute, rendent l’instrument plus vrai que nature. Il est maintenant évident que les différentes pistes de piano, et ce, sur n’importe lequel des albums écoutés avec ce duo Marantz, sont empoignées d’une main de maître par ces composants électroniques.
Malgré l’adresse à protéger la distinction entre les instru- ments, je perçois un peu moins de définition dans l’assaut des notes de la contrebasse et, à quelques occasions, j’entends une pointe de congestion lorsque combinée aux tambours de la batterie. Je trouve que la reproduction est tellement aérienne et dégagée dans le reste du registre, en fréquences, que ces légères congestions dans le bas-médium se trouvent un peu isolées. Toutefois, il n’y a vraiment rien de dramatique et en aucun temps cela nous empêche de bien suivre la ligne rythmique.
Toute bonne chose à une fin, mais je m’en serais voulu de ne pas avoir écouté quelques notes d’une voix féminine sur ces
BANC D’ESSAI STÉRÉOPHONIE
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