Page 14 - Livre 23-28 Stéphanie Dion - École St-Paul
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Je m’approche des barreaux de fer. Il y a le même homme impoli que j’avais rencontré. Il est endormi devant ma prison. J’essaie de prendre la clé accrochée à la poche de son pantalon, mais il se réveille en sursaut et me dit que je suis privée de dîner. Je ne sais plus quoi faire. Je pense longuement à un plan... EURÊKA!!!
Le livre que m’a donné l’animal fantastique, je l’ai encore et je me souviens de la page. Je cours chercher le bouquin. Je l’ouvre à la page 217 et je vois un sifflet dans l’ouvrage. Il est écrit : « Utiliser ce sifflet pour appeler le griffon le plus proche. » J'enlève le sifflet de l’ouvrage et j’en parle à mes compagnons de cellule pour que nous trouvions vite un plan. Je siffle dans le sifflet et rien. Aucun bruit d'aile ou voix grave, mais seulement le garde qui hurle qu’on l’a réveillé. C’est sans espoir, on dirait. Avant même que j’aille le temps de m’apitoyer sur mon sort, j’entends quelque chose cogner sur les barreaux de ma prison. C’est un griffon, mais pas le même qui m'avait emmené ici. D’ailleurs, il vient juste de griffer le méchant gardien de prison et d’arracher les barreaux qui nous retenaient prisonniers depuis un certain temps.
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