Page 52 - Livre 20 Mme Anne-Marie
P. 52

À présent, nous sommes perdues dans la forêt. J’ai froid aux pieds parce que mes souliers sont trempés. Je dis à ma sœur que c’est de sa faute si on est perdues, mais, en vrai, je lui dis juste ça parce que je veux absolument retrouver notre chemin. Pendant que nous marchons, ma sœur me dit: « Regarde! » Je me tourne vers la direction qu’elle pointe et je vois une fille aux cheveux noirs de dos qui est assise par terre et marmonne quelque chose. Nous nous approchons pour lui demander si elle peut nous aide à retrouver notre chemin, mais, tout à coup, elle n’est plus là. Toute la forêt est paisible et normale. On entend juste les arbres et les oiseaux. Au bout d’une heure, on commence à perdre patience. On a très faim et on ne peut plus marcher, alors on s'arrête pour se reposer. Ma sœur boit la moitié de sa bouteille et elle m’offre le reste en voyant que je suis fatiguée. Après avoir bu une bonne gorgée, on marche pendant 20 minutes jusqu’à ce qu’on voit une pente. C’est une grosse pente qu’on a vu quand on est entrées dans la forêt. On se dépêche à la monter et on sort enfin de la forêt. Je choisis au hasard le côté où aller et on rejoint la voiture. Finalement, on a retrouvé notre chemin en faisant un travail d’équipe.
Arrivés à la maison, mon père et mon oncle parlent dehors et mon frère joue avec des balles. Ma sœur et moi, on est un peu tannées d’être dehors alors on entre dans la maison. Quand on est devant l'entrée, je vois que la porte est entrouverte. Je le dis à ma sœur et elle pousse la porte avec son pied.
51
































































































   50   51   52   53   54