Page 72 - Livre 04 Mme Anne-Marie Larose

Camille a réussi à bouger un peu sa jambe pour l'arrêter. FIOU, elle n'est pas tombée! J'aurais été trop épuisée pour redescendre de l’arbre et remonter.
J’ai pris la roche et j’ai commencé à scier la corde avec la roche, c'était tellement long et en plus, le froid était devenu glacial. Je me suis arrêtée une minute pour me reposer puis je me suis souvenue qu'il ne me restait que 15 minutes avant que l’homme ne revienne donc j'ai recommencé à scier le plus vite possible. Mes doigts étaient rendus tellement écorchés que je ne les sentais plus. Camille était en train de se libérer en bougeant pendant que moi, qui n’avais plus rien à faire, je regardais s'il arrivait car, il pouvait être là d’une seconde à l'autre. Camille et moi avons commencé à descendre de l’arbre et avons entendu des bruits de pas, nous avons fait le moins de bruit possible et on est parties en courant. Mais il courait plus vite que nous donc nous avons placé une roche sur son chemin, puis quand il est arrivé il s'est enfargé. Il s'est cogné la tête sur l’arbre à côté puis nous avons continué à courir.
Nous avons commencé à avoir de l’air chaud et à voir le soleil. Camille et moi nous avons dit qu’il valait mieux ne dire ça à personne pour le moment.
Peu après, on est allés sur des bottes de foin et on a fait des parcours, des compétitions, des photos et autres... Après, Lily-Fée et le père de Camille (Maxime) sont allés chercher à manger. Nous avons découvert un petit module de
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