Page 71 - Livre 04 Mme Anne-Marie Larose
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d’un pas puis j'ai entendu des cris, des petits cris donc je suis allée voir ce qu'il se passait.
Discrètement, j’ai grimpé sur la branche d’un arbre et j’ai vu Camille là, toute seule dans un autre arbre à côté du mien. Elle était attachée avec des cordes noires et du fil en fer. Camille me regardait avec pitié comme si j'étais sur le point de me faire manger par des loups. Je me suis retournée et je me suis cachée sur une des branches en dessous de Camille. Un homme habillé en bleu foncé presque noir était monté à l'opposé d’où j’étais et je suis restée en silence, il est venu la voir pours’assurerqu’ellenes’étaitpasenfuie. J'aiattendulafoisd'aprèspoursavoir après combien de temps il allait revenir, j’ai parti mon chronomètre sur ma montre et j'ai attendu une heure et il est revenu. J'ai attendu qu’il parte et j’ai décidé de bouger pour aller rejoindre Camille. Je suis montée sur les vieilles branches mortes puis quand je suis arrivée près de Camille, j'ai réalisé que j'avais oublié un détail.
Je suis descendue de l’arbre et j’ai ramassé la roche la plus pointue et la plus aiguisée ensuite, je suis remontée, mais plus je montais plus je sentais que la roche devenait lourde. Quand j'étais rendue au milieu du trajet, ce qui a été vraiment compliqué, elle est devenue légère comme une plume. C'était comme si elle était ensorcelée, comme si la forêt était magique et ensorcelée. J’ai continué à monter et quand je suis arrivée au sommet, j’ai failli faire tomber la roche. Heureusement
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