Page 34 - Livre 3 Mme Karine
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Ça doit être un mauvais signe pour eux. Je me mets sur le côté de ma cellule et je vois mon père et une dizaine de policiers avancer dans cet endroit de cauchemar. Ma mine déprimée disparait et laisse place à un beau sourire.
Les bandits apeurés regardent dans tous les coins de la pièce, sûrement pour essayer de trouver une issue. Franchement, je crois qu’ils sont foutus et ils devront passer le restant de leurs jours derrière les barreaux.
Ça leur apprendra à trafiquer des banques et enfermer des enfants dans leur repaire. Les policiers approchent et saisissent les voleurs par les bras et les emmènent dehors. Les voleurs se débattent, mais ils n’ont aucune chance car les policiers sont vraiment plus forts.
Mon père s’approche de moi et il me demande si je vais bien. Bien sûr, lui dis-je. Je lui raconte toute l’histoire en me disant qu’il est toujours mon meilleur protecteur et aussi mon meilleur ami. Nous rentrons ensuite au Canada sans dire un mot de notre histoire...
Emeric Perez
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