Page 57 - 23-1-Livre Mme Julie Dupéré.docx
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Il sait tout de suite que nous sommes des étrangères. Il nous fait donc passer un interrogatoire, mais on refuse de discuter et le chef part.
Mon amie et moi n’avons pas dit notre dernier mot. Les gardes de la prison partent en pause pour le déjeuner. Je prends mon élastique à cheveux et je tente d’atteindre le bouton qui ouvre la porte de notre prison, mais ça ne fonctionne pas. On réfléchit à une autre solution et on voit une ventilation semi-ouverte. On tente d'ouvrir la ventilation et on prend la poudre d'escampette.
Enfin libre, on se réveille dans la chambre de mon amie. Quelques instants plus tard, on se rend compte que notre aventure est terminée.
On est tellement contente qu’on ne trouve pas les mots pour décrire nos émotions. On réalise avec soulagement que cela n’était qu’un rêve.
Justine Larocque Diotte
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