Page 4 - Lux in Nocte 6
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EDITORIAL



                 Plus que jamais, devant la diversité de facteurs qui fragmentent les démarches
               sociales et politiques de la vie française, il me semble que notre slogan « sine pulchris
               nihil sumus – sans la beauté nous ne sommes rien » pourra donner une nuance relativement
               unie aux mouvements actuels et nous épargner la violence et la destruction qui ne
               sont justifiées en rien. Il ne s’agit pas d’une couche de vernis mais d’intégrer l’idée
               antique que le beau est validé par le bon et inversement, ce qui aurait peut-être évité
               la dégradation du mobilier urbain, des monuments et d’autres actes barbares, des
               morts et des centaines de blessés.
                 C’est sans doute un rêve, mais sa finalité justifie parfaitement sa réalisation et sa
               place dans notre revue dont le contenu artistique tend et présente toujours un monde
               idéal, parfois onirique, bien codifié dans plusieurs langages : arts plastiques, musique,
               danse, littérature…
                 Dans ce numéro 6, deux aspects particuliers parmi d’autres, évoquent à travers
               quelques  allusions  artistiques  et  philosophiques  la  réalité  culturelle  immédiate :
               Pâques et l’année de la Roumanie en France. Si Pâques est comme tous les ans le
               sujet des nombreux festivals de musique classique et sacrée, des expositions, des
               conférences, des processions… pour la Roumanie c’est un peu différent, un coup de
               cœur, car j’ai vécu mes premières trente années dans ce pays dont l’histoire et la
               latinité l’ont rapproché, chaque fois que cela fut possible, de la France.
                 Aussi,  grâce  à  l’amitié  d’un  poète  mondialement  connu,  l’écologie  trouve  une
               expression  artistique  remarquable  sous  sa  plume  lorsqu’il  décrit  son  amour
               indéfectible et sa profonde relation avec le fleuve Amazone. Ainsi, nous arrivons
               toujours sous l’emprise de la beauté à élargir l’estuaire des rencontres de l’art, de
               l’histoire et de l’actualité.
                 Le choix de sujets et d’auteurs, est souvent conditionné par la gratuite de la revue
               mais cela ne changera pas car permettre l’accès à la culture à tout le monde fait partie
               de  la  justice  sociale.  Quelquefois,  lorsque  certains  produits  culturels :
               enregistrements, documents… nous semblent intéressant et ne sont accessibles que
               sur internet, nous les présentons dans la limite d’autorisations légales.
                 Au-delà de l’aspect informationnel nous espérons que le plaisir est toujours au
               rendez-vous lors de la lecture et le visionnage de la revue et des avis de votre part
               nous seront utiles et encourageants. Pour accéder aux vidéos et aux enregistrements
               sonores  il  faut  accepter  l’installation  occasionnelle  du  petit  module  gratuit  et
               inoffensif, Adobe flash Player, proposé par la revue.
                 En  vous  souhaitant  bonne  lecture  et  un  agréable
               printemps

                     Epaminondas Chiriacopol – Rédacteur en chef








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