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- J’ai horreur de ça dit-elle à Sandja, vous auriez dû vous coiffer, Sandja Goka quoi !? comment !? mais bien sûr, volontiers, tenez !
elle lui donne des baguettes en bois rangé dans un tiroir ponéja, en vogue de l’époque.
Il l’a remercie en essayant de voir ce qui se passe dans la forge, mais il n’y parvint pas, il se console en finissant son bol de riz avec
ses baguettes bien plus confortable. Sandja Goka hu sera vaincu par un méchant bonhomme vert salé égoïste, mais bien
heureusement vengé par son fils.
Son bandeau rouge serré, tient ses cheveux afin d’avancer sans gêner sa vue, Tamaha passe la ligne du premier combat du Djam
Boms, comme chaque année, le chounto, style de combat où la règle n’est pas de frapper son adversaire mais de l’hypnotiser, le
place en premier combattant.
L’atmosphère des combats interdits organisés pour le Djam Boms est diffusée dans toute la muraille. Face à son adversaire l’arbitre
lance le combat.
Première technique de son adversaire, elle ne le regardepas, et se met les mains sur les oreilles, ça commence bien, comment la
cerner, une seule solution, la danse des elfes en tapant fort des pieds, l’atteindre par vibrations. Est-ce normale, elle se met à hurler
des insanités complétement hors sujet de la discipline, presque drôle. Bandeau rouge remporte cette partie.
Bien des combats resteront dans l’esprit des supporters ce soir-là, atteindre les phases finales est encore envisageable, ancien
champion du Djam Boms au Soxaï Sons Stalade, Sandow Iteche se la régale poivré tomate, il fait si beau que le soleil en est haut,
la neige est tombée tapis fleuri, michon, un de ses côté d’échauffe le prépare à une probable adversité sans prélude, sa préséance
submergera son public et ses fans, il est sûr de lui et s’est fait une raison du silence quand il arrive dans l’arène des chantiers de la
muraille . Tel l’empereur gladiateur des neutres, la foule en délire amassée l’ovationne silencieusement, Sandow est de retour
descendant les planchers de l’arène, face à lui se tient l’inéluctable en garde des temples, exclusivement venue le défier depuis la
muraille du désert équatoriale.
L’arbitre donne le gong à Kabom la massue ! Sous le vent du ciel, le combat commence champêtre des blés, à même les champs
des droits de la nature repris de sa force, l’arène silencieuse d’une brise tournoyante est gigantesque. Les bras croisés, l’inéluctable
chantonne le refrain des dunes soufflées au grand temple doré, le premier couplet de la chansonnette pianotant le vent joint ses
deux mains bras tendus lourdement en les entrechoquant entre elles une seule fois, le public est décoiffé de l’impact sonore. Pas de
concession, posture de la tempête des sables massifs, réplique des bords-la-mer, subjugation sublime submergente anti subreptice
qui de l’un ou de l’autre d’à côté ou de là-bas, qu’en savent-ils, qu’en savent-elles, de connaître en cet instant l’issue du combat.
Lorsque soudain.
Du tonnerre des hautes sphères, la déflagration provoquée par le coup de glaive d’un Madgun modèle de combat, retentit en
soulevant les blés transformés en paillette, debout sans trépasser, les deux concurrent ne se quitte pas des yeux, le public lui-même
semble statufié.
Prise de puissance progressive de l’absorption implosive des turbines, vecteur de contre-mesure déclenché, champ de force chargé,
l’ogive dont la provenance de tir est furtive suit une trajectoire définie aléatoire, elle se déploie à distance d’effectivité et se
démultiplie fragmentée.
Applaudissement du feu d’artifice.
L’inéluctable fasciné tombe à la renverse en trébuchant sur un caillou en forme de banane, il est arbitré vaincu hors du cercle,
l’empereur des neutres livrera autre combat pour Churia, la forteresse des grands-murailles, relevant son titre invaincu et salut ses
fans, chounto.
Allée d’honneur des foulées ailées, le danger en conscience de la puissance de feu d’un Madgun de combat. Tous aux abris des
réseaux souterrains, fin de la diffusion d’un des combats restant le plus visionnés. L’arène redevient calme et paisible, un éclair de
tonnerre raisonne au loin luminescent.
Etait-ce le modèle zéro.