Page 41 - Milano
P. 41

 Et puis, des clichés nous rapprochant encore plus car nous touchions du doigt et du regard avec une tendresse non dissimulée ces êtres tant aimées... Nous restions là, immobiles comme si le temps était suspendu pour un temps nécessaire et salutaire pour chacun. Ces instants-là étaient remplis de paradoxe où s’entremêlait tristesse et joie, mélancolie et euphorie.
Nous étions habitués à ces départs répétées et longs mais cette fois-ci, le temps nous semblait interminable !!
Nos parents avaient fait le choix des airs, peut-être parce que la Terre ne les inspirait plus ou alors avaient-ils trouvés là-haut quelque chose d’inexpliqué valant la peine d’être exploré jour après jour. Mon père avait coutume de nous dire qu’il était un oiseau, libre de ses mouvements, planant çà et là à la découverte de contrées lointaines. Maman elle aimait les voyages car ils étaient formateurs dans tous les sens du terme.
































































































   39   40   41   42   43