Page 46 - Milano

Nous avions tellement pris l’habitude de nous savoir aimés qu’aucun de nous trois n’avions réellement compris la portée réelle de votre attachement. Merci pour toute les fois où mes bras nous ont consolé, vos paroles nous ont réconforté et votre simple présence nous ont rassuré.
Je vous aime de tout mon cœur et mon amour pour vous durera à perpétuité...
Je crois que cette correspondance m’a pris
un temps fou bien qu’elle ne fut pas d’une longueur exponentielle, Je ne serai dire au juste s’il faille compter en jours, en semaines ou alors en mois pour tracer ces quelques lignes, mais j’avais eu ce besoin vital de m’épancher, comme si ma vie en dépendait. Chaque jour, cette lettre m’est apparue telle une soupape de sécurité, un objet autour duquel j’apportai une attention
très particulière.
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