Page 11 - Milano

Tout me semblait si paisible, une vie tranquille illuminée par
des moments de grande joie si simple mais si profond à la fois.
Ma vie n’avait rien de bien extraordinaire, du moins à mes yeux. Je vivais une jolie petite maison aux fenêtres toutes colorées, une immense allée de pierres venant parfaire ce coin paisible entourée d’un jardin magique. Oui, il était magique mon jardin car tous les soirs, il y avait de ces fleurs qui se fermaient, sans crier gars ! On eût dit qu’elles voulaient se protéger, protéger ce qu’elle avait de plus précieux dans un sempiternel mouvement de sommeil orchestré chaque soir à la même heure. Et puis, il y avait ces minuscules lumières, scintillantes par milliers dans ce ciel déjà très étoilé, une vraie féerie. Je ne me lassais jamais de ce spectacle aussi époustouflant qu’étonnant !
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