Page 49 - Milano
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Cette correspondance a été ma bouée de secours, comme une boussole me dirigeant vers des contrées beaucoup plus paisibles.
En me réveillant ce matin-là, je ne serai expliqué
ce qui s’était passé en moi. Un sentiment de pleine paix m’avait envahi, mon cœur semblait avoir pansé et la douleur qui m’avait accompagné depuis ce fameux jour de juillet semblait beaucoup plus
supportable.
J’avais enfin accepté de vous laisser partir, vous en aller pour toujours. J’avais compris que votre départ si soudain et si cruel à la fois m’avait plongé dans une vie parallèle dans laquelle je m’étais créer un univers purement imaginaire. Ce monde dans lequel je vivais ma propre réalité, celle qui me permettait de vous sentir encore un peu près de moi.
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