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voies cyclables, repenser la culture ma- raichère, en favorisant les circuits courts. On peut aussi se poser la question de la taille optimale d’une ville pour mi- nimiser les besoins de transports tous modes confondus. Les chaines de distri- bution, plus généralement les circuits lo- gistiques doivent être repensés.
La crise actuelle du COVID-19 met de plus en évidence la dépendance quasi- ment totale que nous avons pour l’ap- provisionnement de denrées extrême- ment variées dont certaines sont absolument vitales. Je pense principale- ment aux produits de santé, principes actifs et équipement des soignants.
En résumer la ville telle qu’on peut l’ima- giner en tant qu’individu doit répondre à des exigences nombreuses provenant de niveaux d’organisations différents (individus, communes, régions état, in- dustries, etc...). On peut sans doute amé- liorer les synergies entre ces niveaux.
L’actualité de la crise sanitaire du CVID- 19 nous force à nous questionner sur les inconvénients de nos villes actuelles pour les améliorer dans le futur. La pan- démie recrée un climat plus serein pour les animaux, L’air est plus respirable. Nous avons pu constater aussi que le commerce alimentaire de proximité, la vie de quartier, ont repris une vigueur qu’il n’avait plus connue depuis fort longtemps. Des valeurs fondamentales comme la solidarité ont été fortement mises en avant.
Le confinement a montré aussi à quel point les coutumes très ancrées peuvent être rapidement bouleversées (serrage de mains, accolades etc..). Le vivre en- semble impose pour retrouver fraternité, prospérité et santé des consignes fortes. Tant financièrement que moralement, nous devons retenir la leçon de cette pé- riode de confinement.
En tant que Franc maçons quel peut être notre rôle dans cette transformation ?
Il nous semble important que la Franc maçonnerie continue de porter ses va- leurs d’humanisme en gardant une vi- sion résolument positive évitant l’esprit de contingence, voire d’effondrement. Il nous semble clair qu’un cap est néces- saire. On ne peut pas se projeter dans un néant. L’aide aux démunis est aussi un rôle de notre obédience dans ces périodes agitées.
Laquestiondelavolontéd’influence peut-être aussi une vraie question. Est-ce que l’obédience a pour vocation à être une source d’idées ? Une institu- tion alertant lors de dérives ? Un groupe de réflexion philosophique ? Un groupe d’influence ?
N’oublions pas que la franc-maçonnerie a pour objectif de réunir des personnes qui autrement ne se seraient jamais ren- contrées. La pluralité des opinions y est donc la règle à l’intérieur des valeurs de la République.
En conclusion, la ville de demain comme nous pouvons la rêver sera soumise à de très fortes contraintes d’origines diverses à l’intérieur de notre société. La franc-maçonnerie peut y apporter sa pierre, en premier ses valeurs, ainsi que le travail de chacun de ses membres. Et de grands débats sont surement à venir. Nous avons dit. n
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