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LA VILLE ET L’ENERGIE
ous allons partir de cette
époque mythique où les gens avec leur force individuelle que nous évaluerons à :
• 100 watts pour les jambes et
• 10 watts pour les bras,
étaient capables de subvenir à l’essen- tiel de leurs besoins, nourriture, la leur et celle de leur unité sociale élémen- taire (famille, ébauche de leur tribu), habillement quand cette fantaisie est apparue indispensable, sécurité et dé- fense (contre les forces de la Nature, minérales ou biologiques).
Les travaux des sciences anthropolo- giques, sociologiques et même zoolo- giques attribuent à cette unité sociale élémentaire un quantum maximum de 150 unités.
Au-delà, cela ne fonctionne plus bien ; il faut recourir à des solutions qui mirent du temps à se concevoir : outils primitifs de maitrise démographique (infancide, avortement, jeux érotiques, voire même abstinence pour ceux et celles dénués d’imagination...), d’autres outils apparurent ensuite : scission, sécession, essaimage... ; l’en- semble de ces outils ayant pour objectif de respecter cet optimum de 150 unités. A un moment de cette période, la décou- verte du feu a augmenté la consomma- tion énergétique. Quelques stères de bois par an satisfaisaient les besoins. Dans un premier temps, les gens se contentant de ramasser le bois mort, l’incidence sur le biotope restait modé- rée.
CRRDD - PARIS 1 - LIVRET D’ACTIVITé 2020 n Page 8
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