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On peut également considérer qu’à un moment ou à un autre de cette période mythique, la survenue de la domestica- tion d’animaux à permis de dégager du temps : recours moindre à la chasse et aide de la traction animale dans les travaux divers de satisfaction des be- soins élémentaires. Les conséquences de ce temps dégagé ayant été diverses activités permettant de renforcer le lien social : fêtes, célébration de l’Agapé (tiens, les religions sont apparues !) loisirs, arts..., ce temps dégagé a égale- ment permis de créer des suppléments de production : aïe aïe aïe !!!
La conjonction de la rigidité du quan- tum de l’unité de base du groupe et de cette marge de manœuvre créée par ces suppléments de production a poussé à expérimenter la constitution de nou- velles formes d’organisation sociale.
La conjonction et non l’agrégation de structures élémentaires, la désormais possible spécialisation et son corollaire de division du travail ont permis la création de nouvelles structures où la force initiale (100 watts et 10 watts) était insuffisante à la satisfaction des besoins.
Désormais, l’évolution des structures sociales et notamment urbaines se fait en notable corrélation avec la disponi- bilité de sources d’énergie, non pas quel que soit leur prix mais avec une influence limitée sur l’élasticité de la demande.
Les patates viendront de l’autre bout du pays (et ne seront pas remplacées par les haricots) quel que soit le prix du gas-oil. Au fur et à mesure que se déve- loppe l’Humanité et ses besoins, des moyens propres à les satisfaire sont proposés, chaque fois la demande est plus grande.
Nous avons été capables de définir la limite inférieure de la constitution de groupe. En ce qui concerne la limite su- périeure, l’observation de la réalité nous a enseigné que les limites sont faites pour être dépassées pour laisser place à une nouvelle limite, nous de- vons accepter qu’il n’y a donc pas de limites, la Terre peut être imaginée in- tégralement couverte (terre et mer) de 40 étages ; produit de l’imagination ou prospective ! Futur possible, oui ; futur souhaitable, ça se discute. En tout cas, un récent hors-série de « L’Obs » pré- sente des maisons construites sur l’eau comme un must en 2050, le doigt est mis dans l’engrenage.
En tout état de cause, des expérimenta- tions sont dans les tiroirs, lors de la campagne municipale de 2014, il y avait un projet concernant le site ac- tuel de l’hôpital Bichat comportant un ensemble immobilier d’un grand nombre d’étages (une vingtaine dans ma mémoire qui commence à être vic- time des atteintes de l’âge), il y avait un système d’ascenseurs verticaux et horizontaux desservant l’ensemble dans lequel il y avait, bien sûr, des ap- partements, mais il y avait aussi di- verses activités, un supermarché au 12° étage, une piscine publique au 5° étage.>>>>
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