Page 8 - MOBILITES-MAGAZINE-thematique-N°1

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Mobilités
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les bus hydrogène (PAC) ont ainsi démontré qu’ils étaient en mesure d’assurer un service quotidien jusqu’à 20h/j , de valider une capacité d’au- tonomie supérieure à 400km, en toute sécurité, et avec une accep- tation sociétale presque sans défaut, en fait d’être équivalent au service assuré par un bus Diesel.
la technologie hydrogène évolue rapidement, la recherche bat son plein et les nouvelles générations de pile à combustible sont de plus enplusperformantes. lestadedes projetsdevalidationdela techno- logie pour les bus comme pour les stations de recharge est maintenant arrivé à terme.
Avec les projets JivE 1 et 2 ( Joint ini- tiative for hydrogen vehicles across Europe), le secteur entre désormais dans une phase de commercialisa- tion, d’exploitation et de déploie- ment plus important. Dans sa phase 1, 139 bus ont été déployés, et dans la seconde, 152 nouveaux bus le se- ront. Au total, 391 bus seront en ac- tivité en 2023.
Les bus hydrogène à pile à combustible en France
Jive 2 est le premier programme Eu- ropéen auquel participent des villes françaises, c’est un évènement. Si tout se déroule correctement, dans
le cadre de ce projet, 15 bus roule- ront à Pau, à Auxerre et sur l’aéro- port de Toulouse-Blagnac. D’autres villes rejoignent le mouvement initié et se lancent dans différents projets concrets. Au total, 28 bus devraient prochainement rouler dans les villes de l’Hexagone : huit à Pau, sept à Toulouse, six à Artois-Gohelle, cinq à Auxerre et deux à versailles. Ar- tois-Gohelle et Pau devraient mettre en service leur premier bus courant 2019.
On ne peut cependant pas évoquer les bus à hydrogène sans y associer la production d’hydrogène. Dans ces objectifs, le programme JivE 2 en mentionne l’importance. Son objectif
est de faire la démonstration des solutions d’H2 renouvelable à faibles coûts.
En ce qui concerne les projets en France, sauf à versailles, il s’agira bien d’hydrogène vert, avec des électrolyseurs qui produiront sur le site.
A Pau, les bus sont conçus et fabri- qués par van Hool, Engie, via sa fi- lialeGNvErTassurela construction et l’exploitation de la station de re- charge en hydrogène de ces bus. l’hydrogène sera produit sur site par un électrolyseur fourni par iTM Power et alimenté par de l’électricité locale d’origine renouvelable, assu- rant ainsi une énergie de propulsion totalement décarbonnée.
L’IMPACT DE LA LOI TECV ET DU DÉCRET VFE
À compter de l’année 2018 pour la RatP et 2020 pour les autres réseaux urbains, de nouvelles obli- gations s’imposent en matière de renouvellement des flottes d’autobus :
• la loi n° 2015-992 du 17 août 2015 relative à la transition énergétique pour la croissance verte, dite loi teCV ;
• le décret n° 2017-23 du 11 janvier 2017 définissant les autobus à faibles émissions (VFe).
la note technique de l’utP de septembre 2017, consultable sur le site www.utp.fr, offre des éclair- cissements sur l’application de ces textes.
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Les perspectives du parc d’autobus*
a au 1er janvier 2016, le parc d’autobus en service est constitué de 26 545 véhicules, dont 4 573 pour la RatP. Ces véhicules d’au moins neuf places assises passagers ont parcouru 1 milliard de kilomètres durant l’année 2015 (dont 178 millions pour la RatP).
a Début 2018, l’âge moyen du parc autobus s’établit à 7,7 ans (RatP incluse), légèrement plus jeune qu’en 2016 (7,8 ans).
a au 1er janvier 2018, près des deux tiers du parc autobus (64%) respecte les normes euro V, eeV et euro Vi, dont 23% du parc en norme euro Vi.
*Ne sont pas pris en compte les autocars car pour l’instant, les autocars hydrogène à PAC ne sont pas d’actualités. Mais pour info au 1er janvier 2016, le parc se constituait de 67053.
Source : SOeS ; Utac ; RATP ; traitement SOeS.
8 - Mobilités Magazine théMatique - Avril 2019
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