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Technologies & innovations
FERROVIAIRE/Technique
Le Sifer 2021 a mis en avant l’
Après deux années d’absence et un décalage qui a fait passer l’événement de mars à octobre, le Salon International de l’Industrie Ferroviaire a fait son retour à Lille du 26 au 29 octobre 2021.
Ce XIIe Sifer a été marqué par l’importance de la présence des régions, le rôle moteur de l’innovation et les grandes espérances de l’impact du Plan de relance sur le secteur ferroviaire. Tendances illustrées par les stands des exposants et les débats qui ont rythmé l’événement.
Même pour un habitué de longue date, parcou- rir les allées du Sifer,
donne toujours au premier abord la même impression d’étrangeté. Ce serait comme feuilleter les pages d’un énorme catalogue des objets improbables, dans des do- maines aussi variés que la méca- nique, l’hydraulique, l’électrique, l’informatique et bien d’autres. On y découvre des outils et des solu- tions qui vont de ceux du Géo Trouvetout de Walt Disney à ceux des lauréats du Concours Lépine.
On y a parfois l’impression de tou- cher la découverte majeure qui fait avancer les choses, en passant par des outils issus du simple bon sens, du hasard et des aléas des évolutions technologiques.
Il s’agit en fait des évolutions qui ponctuent les progrès de l’industrie ferroviaire mais qui sont ici comme
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étant vues de l’intérieur . Aussi,
l’image se trouve inversée par rapport aux habitudes, puisqu’ici les constructeurs vedettes se font très discrets. Comme Alstom, qui présente un petit stand, tandis
1) Une réalité
« intérieure »
du secteur résumée par
un seul chiffre. Selon la FIF, à un emploi existant chez les grands constructeurs correspondraient plus de trois emplois chez leurs fournisseurs et leurs équipementiers.
que CAF, à l’image des marques connues dans les grands magasins, se contente d’une sorte de « cor- ner » dans le stand régional de l’Occitanie...
Les régions au cœur
du système
Une région dont la densité de la trame industrielle ferroviaire est paradoxalement peu connue. Dans la mesure où, hormis CAF, le site Alstom de Tarbes et les activités automatismes métro de Siemens à Toulouse, elle se compose d’une
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