Page 29 - MOBILITES MAGAZINE N°9
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trie en attente des grands projets
Francis Nakache, président de CAF France, est aussi en attente de l‘appel d’offre du Grand Paris Ex- press (en consortium avec Thales pour les automatismes ?), dont la remise est prévue fin 2018. Fort du catalogue CAF qui comporte une belle gamme de matériels aptes à rouler à 200-250 km/h, il avance aussi des propositions pour les 30 rames destinées aux trois « lignes TET structurantes » (Pa- ris-Clermont, Bordeaux-Toulouse- Marseille et Paris-Orléans-Limoges- Toulouse).
En achevant à Bagnères-de-Bigorre la commande des trams Urbos à voie métrique de Saint-Étienne, en préparant la rénovation des rames du métro de Lyon et la construction des locomotives spé- ciales (caténaire + batteries) de la RATP...
Espoirs pour le marché de la rénovation
Pour le Clermontois ACC qui, jusqu’en 2022, remettra à niveau 80 rames métro type MF 77 de la RATP. Pour l’Albigeois Safra qui, outre la rénovation du métro léger de Charleroi en Belgique, fera celle des bogies du métro marseillais. Et si du côté des entreprises de
TéléphéRiqUEs : d’ici 2020 lE RésEAU dEs villEs fRAnçAisEs « câbléEs » s’éTEndRA
Funiculi, funicula. Si la fameuse chanson napolitaine célébrait l’inauguration du Funiculaire du Vésuve en 1908, ce sont essentiellement des projets de téléphériques* qui  eurissent aujourd’hui dans des villes françaises. Un marché qui reste encore étroit. Puisque, hormis la ligne de brest (voir Mobilités Magazine n°4), en service depuis bientôt un an et qui, en quelque sorte, « essuie les plâtres » de l’exploitation, les projets lancés ou en cours d’appel d’offre se limitent à orléans, à Toulouse et au Téléval de Créteil rappelait François lagarige de chez Systra, lors d’une conférence qu’il organisait durant les RNTP.
Chez Doppelmayr, outre le Téléval, on se prépare à l’appel d’offre de Saint-Denis-de-la-Réunion, attendu en décembre, et on étudie notamment des projets à lille (vers l’aéroport de lesquin), à Marseille (vers N.-D. de la garde), à Nantes (vers l’Île) et à Rouen.
Si chez Poma, orléans (en association avec gTM) et Toulouse (avec bouygues) occupent pleinement l’entreprise, le Téléval et Saint-Denis- de-la-Réunion représentent aussi les prochains enjeux ...
(*) Excepté le nouveau mini-funiculaire de Langres vers la Ville Haute, et le projet de Grasse qui relierait la gare SNCF à la Vieille Ville.
travaux de voie, comme chez Colas Rail, on ressent un peu d’inquiétude quant au rythme des régénérations et des opérations de maintenance car « il faut pouvoir faire tourner les suites rapides existantes », l’accélération de l’ouverture à la concurrence du TER, le sujet de la séance plénière de clôture des RNTP le 12 octobre, génère des espoirs chez les spécialistes du leasing de matériels roulants. « C’est
pourquoi nous sommes ici présents pour la première fois, explique Thomas Schmidt, directeur de la division Voyageurs d’Alpha Trains. Ce leader du marché loue 435 rames et 377 locomotives issues de tous constructeurs dans dix- neuf pays européens. C’est pourquoi il ambitionne d’être l’interlocuteur de nouveaux opérateurs sur un marché TER qui s’ouvrira...z
l’oUvERTURE dEs TER à lA concURREncE : lEs voiEs d’ExpéRiMEnTATion d’Un oUTil
l’intitulé de la séance plénière de clôture des RNTP Marseille 2017 était parfaitement explicite alors que Jean-Cyril Spinetta est chargé par le gouvernement de déblayer le terrain. Ouverture à la concurrence du transport ferroviaire régional : comment réussir l’expérimentation ? Un sujet débattu par un ensemble d’intervenants situés au cœur du sujet. Patrick Jeantet (PDg de SNCF Réseau), Franck lacroix (Dg TeR de SNCF Mobilités), Thierry Mallet (Président de l’UTP mais aussi PDg de Transdev), louis Nègre (Président du gaRT), Michel Neugnot (Président de la Commission Transports de Régions de France – intervenant par vidéo), Michel Quidort (Président de la Fédération européenne des Voyageurs), Roland Ries (1er vice-Président du gaRT) et le « régional de l’étape », Philippe Tabarot (vice-Président délégué aux Transports de la région Paca). Tous sont unanimement en faveur de la « concurrence régulée », considérée comme un outil. Qu’ils opposent à la « privatisation » en s’appuyant sur l’expérience française des DSP (délégation de service public) dans les transports urbains et en respectant les traditions régionales qui « pèsent sur les réseaux la taille des lots à proposer aux opérateurs ». et tout en estimant que « changer les conditions d’exploitation est mieux que de fermer des lignes » alors que dorénavant « la SNCF n’est plus un bastion ». autant de conditions aujourd’hui réunies et acceptées par les acteurs décisionnaires régionaux qui, pour tous les participants au débat, nécessiteraient le lancement rapide d’un aMi (appel à Manifestation d’intérêt).
MobiliTéS MagaziNe 09 - NOVEMBRE 2017 - 29


































































































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