Page 50 - MOBILITES MAGAZINE N°15

Technologies & innovations
1 L'accessibilité aux contrôles usuels est très bon. On apprécie tout particulièrement les feux arrières intégrés sur charnières ce qui facilite l'accès aux porte-ampoules.
2 Bien vue la jauge de lecture directe pour le niveau de liquide de refroidissement. En revanche, le remplissage du vase d'expansion exigera un arrosoir ou un tuyau car le dégagement en hauteur sous capot est ici limité.
3 L'accès au poste de conduite est rendu aisé par la présence de la boîte automatique Allison optionnelle dégageant un espace bienvenu.
4 Les espaces de rangements ne sont pas tous accessibles en conduisant. En option, un réfrigérateur est disponible au catalogue.
5 La roue de secours bénéficie d'un capot s'ouvrant dans le bon sens. On notera sur cette vue l'emplacement du radar pour l'AEBS obligatoire (ou freinage automatique d'urgence).
6 Filtres à gazole et remplissages d'huile pour le motoventilateur sont très facilement accessibles. Notez l'installation de démarrage/arrêt depuis la salle des machines. 7 Pas très convivial l'aménagement des toilettes à l'arrière. Il pénalise sensiblement la luminosité à bord.
8 La cabine des toilettes est grande et offre un volume particulièrement régulier, au bénéfice de l'habitabilité.
9 Le choix de la sellerie contribue grandement à l'ambiance à bord. La finition est sans reproches.
10 Les platines de service pour les passagers sont plutôt valorisantes. Un détail qui trahit la lente montée en gamme de Temsa.
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J'ai conDuiT... le Temsa mD9 coach BVa
La qualité perçue a fait de sensibles progrès d'une génération à une autre de Temsa MD9, aucun assemblage n'a fait l'objet de grincement ou couinement lors de cette prise en main. Seul l'aspect des matériaux pourrait être plus valorisant, surtout sur les montants de pare-brise. Les espaces de rangements existent, mais ils sont franchement petits, tout comme la commande de frein de parc qui en devient malaisée à utiliser. L'option boîte automatique Allison à convertisseur offre de nombreux avantages. en premier lieu, une installation à bord aisée puisque le pupitre de commande est en planche de bord, ce qui libère l'accès au siège. Le clavier, avec son afficheur numérique, donne les rappels des vitesses demandées et engagées, ainsi que l'affichage des niveaux et codes de diagnostic. Autre atout de la boîte à convertisseur de couple : son incroyable douceur et progressivité en manœuvres. De quoi magnifier la maniabilité extraordinaire de ce petit autocar en milieu urbain. La direction est bien assistée et son filtrage sur chaussées déformées est bon. en outre, le nouveau MD9 Coach n'engage pas trop sur les orniérages ce qui est appréciable. Combiné aux nouveaux rétroviseurs, on apprécie la bonne visibilité aux intersections, y compris celles en angles aigüs. Le seul souci sera aux ronds-points en raison de l'épaisseur des montants de pare-brise. ne croyez pas qu'il ne s'agisse que d'un jouet de villes : grâce aux six rapports, la boîte lui permet de croiser à 100 km/h à 1500 tr/mn, et elle sait agir avec vivacité et pertinence sur la route. Le freinage est puissant et progressif. La boîte contribue au filtrage des vibrations moteur, mais elle ne peut rien contre la sonorité plutôt aigrelette de celui-ci. Le ralentisseur est efficace, puissant, mais sa progressivité laisse à désirer. Un point à vérifier lors d'un essai en charge. La tenue de route, malgré l'empattement court donne toute sa- tisfaction. en tout point, gabarit mis à part, on a l'impression de conduire un « vrai » autocar de tourisme.