Page 21 - Voyages et groupe N°11
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                 ment pour séduire les groupes, car cette clientèle a toujours été mon dada !
V&G : sur quels types de produits?
H.S. : dès l’origine, Top a proposé des formules circuits pour ré- pondre aux demandes de nos partenaires groupes, et notam- ment autocaristes. Nombre d’ani- mations étaient proposées dans le cadre de ces programmes. Les circuits étaient réalisables soit en itinérance, soit en étoile. Au  l des années, ils ont pris beau- coup d’importance dans notre production.
V&G : et pour quels clients ? H.S. : les individuels et les groupes ont dès l’origine consti- tué nos cibles. Pour les premiers, nous mettions à l’époque en avant l’o re thématique, pour les seconds nous avons joué la carte destinations. Par ailleurs, Top a toujours fait le choix de travailler en btob, en s’appuyant sur le réseau de distribution, qui m’a fait con ance dès le départ. Nos premiers partenaires ont été les autocaristes, auprès de qui Top a souhaité dès le début de sa création se rapprocher.
V&G : est-ce-que ce sont les mêmes aujourd’hui ?
H.S. : rien n’a changé en 2018 ! Individuels et groupes sont tou- jours ciblés, mais au  l des ans, ce sont les premiers qui ont pris le dessus sur les seconds. Top travaille toujours en btob, et tou- jours en partenariat avec les au- tocaristes. Peut-être moins qu’à l’origine, car ces derniers sont devenus au  l du temps de véri- tables tour-opérateurs. Néan- moins, des autocaristes de la première heure continuent à col- laborer avec nous aujourd’hui.
V&G : y avait-il déjà des brochures ?
H.S. : au côté d’une brochure groupes, parue dès 1999, avec cependant une pagination qui s’est réduite au  l des ans, in- ternet oblige, chaque thématique développée faisait l’objet d’un support papier. Je pense d’ailleurs avoir été le premier tour-opérateur à faire paraître une brochure ci- blant les familles, et le premier à proposer le all inclusive sur le marché français. C’était sur la Turquie et la Tunisie. Cependant, cette cible famille n’a pas eu le succès escompté. Je suis venu peut-être trop tôt sur ce segment.
Reper' es
2017
> 90 000 clients (+10% par rapport à 2016)
> 50% de clients en Top Clubs, 35% en circuits et
séjours découverte et 15% en séjours.
> 70 millions d’euros de chi re d’a aires (+8% par rapport à 2016)
> 37% du business réalisé sur le marché groupe > 32 villes de départ
> 97 800 sièges a rétés de Paris et de province
> Plus de 90% de clients a rétés sur les vols du TO > LeTop3desdestinations:Madère,Portugalet
Croatie. Suivent Malte, Monténégro et Andalousie.
2018
> 38 villes de départ
> 100 000 sièges a rétés de Paris et de province, soit
2000 sièges par semaine
> 17TopClubs
> Deux nouvelles destinations : Bulgarie et Sicile > Trois nouveaux Top Clubs : Golf Playa Islantilla
(Andalousie), Sineva Park (Bulgarie) et Lipari (Sicile). > Quatre nouvelles destinations circuits : Ecosse,
Irlande, Islande et Norvège (en départs garantis quel
que soit le nombre de pax)
> Une brochure Groupes et GIR
> Deux brochures (individuels) : Top Clubs & séjours
ainsi que Circuits & découverte
> Objectif : 80 millions d’euros de chi re d’a aires
Je pensais aussi que le réseau de distribution allait être séduit. A partir de ce moment-là, Top a fait le choix de se recentrer sur les destinations, à travers de la découverte. Un choix qui est de- venu au  l des ans l’ADN à 100% de l’entreprise. Auquel se sont ajoutés les départs régionaux de province, qui constituent encore aujourd’hui notre force, notre va- leur ajoutée, notamment auprès des autocaristes.
V&G : le Jour-J, c’était où et avec quelle équipe ?
H.S. : pour être précis, Top of travel est né le 9 mai 1998, le premier jour où j’ai réuni, de mémoire, trois ou quatre colla- borateurs (45 aujourd’hui au siège, ndlr). Pour le Kabis, c’était au mois de juillet... Nous occu- pions alors le bureau d’un copain à Paris. Avant de rejoindre la place Félix Eboué. Un an plus tard, Top réalisait 20 millions de francs de chi re d’a aires (plus de trois millions d’euros, ndlr) pour environ 8000 clients, indi- viduels et groupes.
V&G : en 1998, quelle image aviez-vous du secteur touristique?
H.S. : je reconnais qu’à cette époque, il était plus facile de créer une structure de tour-ope- rating. De plus, l’humain était véritablement au cœur de l’acti- vité. On ne comptait pas nos heures, restant parfois jusqu’à trois ou quatre heures du matin pour assurer la sortie de nos bro- chures. Le travail se faisait dans la convivialité, dans une approche vraiment, j’insiste, plus humaine. Et ce aussi bien dans l’entreprise, qu’à l’extérieur dans les relations avec nos partenaires. On prenait le temps, même si le stress était là. Quant à l’industrie touristique,
En entreprise
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