Page 16 - MOBILITES MAGAZINE N°62
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 Transport routier de voyageurs / MARCHÉ
  L’autocar low-entry, champion du périurbain
  Du fait de l’étalement urbain, les autocars classiques sont peu adaptés à l’exploitation de certaines lignes desservant des zones périphériques. L’autocar traditionnel avec son plancher haut et sans plate-forme montre ses limites.
  Mi-bus, mi-car
Les constructeurs d’autocars ont déve- loppé le concept d’autocar low-entry. Ce- lui-ci a plusieurs avantages. De la partie avant jusqu’à la porte arrière, le plancher bas offre, comme sur un autobus, une ex- cellente accessibilité : accès à bord sans marche et accès pour les usagers en fau- teuil roulant avec une palette (et non un élévateur comme sur les autocars clas-
siques). Le poste de conduite est bas, don- nant au conducteur une meilleure visibilité devant le véhicule. À l’arrière, le plancher est haut, permettant l’utilisation d’un groupe moto-propulseur identique aux autocars. La chaîne cinématique est plus simple que sur un autobus, la consomma- tion de carburant est donc plus faible, et les coûts de maintenance sont proches de ceux d’un car classique. Le moteur est
généralement couplé à une transmission automatique. Selon les modèles, la dimen- sion des pneumatiques est celle des au- tocars (295/80 R22,5) ou des autobus (275/70 R22,5).
La contrepartie du plancher bas est l’ab- sence de soutes et le nombre réduit de places assises. Impossible de loger 63 sièges dans un car low-entry de 13 mètres. Le nombre de passagers assis
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 Crossway LE
   
























































































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