Page 12 - SAP rappel bilan asepsie
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- des troubles de la motricité et de la sensibilité, la victime ne pouvant pas réaliser certains gestes ou ne percevant plus son bras, sa jambe.
Il convient de prendre le temps d’écouter la personne et de ne pas chercher à interpréter ce qu’elle dit. Si elle a des difficultés à s’exprimer, le SP peut demander à son entourage ce qu’il s’est passé. Toutefois, il est préférable de demander à la victime de s’exprimer elle-même.
S’il s’agit d’une personne atteinte d’une maladie connue, il faut faire préciser à la victime, son entourage les signes nouveaux qui pourraient traduire une aggravation de la maladie.
b) Analyserlesplaintesexprimées
Chaque plainte exprimée, comme la douleur, est analysée en faisant préciser à la victime, son entourage :
- les circonstances de survenue ou le facteur déclenchant
- les caractéristiques du trouble ressenti
- sa localisation
- l’intensité du trouble et son évolution
- la durée.
L’analyse donne des informations essentielles qui permet d’identifier des malaises ou des maladies potentiellement graves. Elles sont ensuite communiquées à un médecin.
c) Rechercher les traitements ou antécédents médicaux
Demander à la victime ou à son entourage quels sont les antécédents et si elle prend des médicaments (si possible récupérer une ordonnance en cours de validité), si elle présente une allergie connue ou a fait l’objet d’une hospitalisation.
Il peut également être demandé l’heure de la dernière prise de repas (y compris le tabac).
d) Examinerlavictime
Cet examen permet de rechercher les signes visibles.
Pour cela, il convient de regarder en premier les parties du corps pour lesquelles la victime se plaint de douleur ou de sensations particulières, et de retranscrire toutes les anomalies.
Certaines de ces manifestations traduisent une atteinte du cerveau et doivent être recherchées systématiquement car elles ne s’accompagnent pas de douleur ni de sensations particulières ; on recherche en particulier une asymétrie de l’expression faciale, une anomalie de la mobilité des membres supérieurs ou une anomalie de la
parole. (procéder au test VITE
Si le secouriste a analysé lors du bilan d’urgence vitale une anomalie de la température, il peut mesurer la température à l’aide d’un thermomètre. S’il suspecte une hypoglycémie, il peut mesurer la glycémie capillaire.
 














































































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