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I l  ét ait  6h30  et  le  réveil  sonna.  J ' ouvris  les  yeux  et  regardai  cet t e  pet it e
               maison,  conçue  par  mes  par ent s.  J e  descendis  les  marches,  une  à  une,  mes
               pensées, mes souvenirs me rongeaient.


               Je me lavai les dents, brossai mes longs cheveux aux reflets dorés.


               Je refermai le portillon, et quittai la maison le déjeuner à la main .


               J e passai  le port ail  du Collège, la boule au vent re sur  les quest ionnement s de la
               mort  de mes parent s. Rien que cet t e pensée me t roubla la mémoire, des images
               passèrent  devant  mes  yeux,  et  une  larme  se  débat t it  mais  j e  l' essuyai  d' un
               revers de main.


               La  sonnerie  ret ent it  péniblement  dans  ma  t êt e.  J ' allai  vers  la  f oule  noire  des
               troisièmes. Une grande et mince dame vint nous retrouver, et nous fit signe de la
               suivre. Elle avait  un chignon t rès serré avec des cheveux t irés. J e m' inst allai sur
               une table, au fond épargnée par les regards des autres.


               J e regardais par  la f enêt re, le ciel  devint  gris et  une t empêt e se déchaîna sur
               les  t oit s.  I l  ét ait  17h00,  la j our née  ét ait  longue,  mais  elle  f init  pour  mon  plus
               grand plaisir. J'arrivais devant la maison, mouillée jusqu'au os.






               J e  me  précipit ai  j usqu' à mon  lit .  J e  m' allongeai  et  f ermais  mes  paupières.  Un
               bruit  st rident  qui provenait  de la pet it e maison ret ent it  dans ma t êt e. J e vis des
               meubles  déplacés  de  leurs  places  habit uelles.  Le  grand  meuble  en  bois  de  la
               pet it e cuisine ét ait  désormais dans la pet it e chambr e au cent r e de la pièce. La
               poupée représent ant  la mère ét ait  t ombée par  t er re alors qu' elle ét ait  inst allée
               dans  un  charmant  salon.  J ' ouvris  brusquement  les  yeux,  mon  souf f le  halet ait .
               Mes yeux  se posèrent  sur  la maison. Les bat t ement s de mon c ur  ne cessaient
               d'augmenter. Des pensées se bousculaient dans ma tête, et une, particulièrement
               revenait  sans  cesse,une  belle  phrase  que  ma  mèr e  me  disait  :  « Les  rêves
               annoncent  l' avenir  ou révèlent  les craint es et  l espoir  de ceux qu' ils visit ent  »
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