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LA MAIN CACHEE Juifs et leur prétendue mainmise sur le monde. compris pas, je me retrouvai avec à peine 1 000 $. Mais j’avais la
seconde somme la plus élevée de la classe. (L’enfant détenant la plus
Et pourtant, l’Histoire d’aujourd’hui considère à juste titre
grande somme avait acheté des actions AT&T et avait distribué
Nixon comme un ami d’Israël. Pourquoi Nixon est-il venu au
son argent « en dividendes », ou quelque chose comme çà). À part
secours d’Israël lorsqu’Israël en avait besoin ? Comment cet
une poignée d’entre nous, nous étions tous complètement ruinés,
antisémite avéré est-il devenu un tel allié ? Manifestement, le conflit
sans un sou en poche. Je me souviens encore de mon
américano-soviétique a grandement contribué à cette soudaine
sympathie, car les États-Unis approvisionnaient systématiquement
malheureux Américains qui se retrouvèrent non seulement ruinés,
les ennemis de tous les pays soutenus par les Soviétiques. Par désappointement et de ma déception. J’imaginai la détresse de ces
ailleurs, l’affaire du Watergate faisait scandale à ce moment-là, et mais endettés ! Rien d’étonnant à ce que cette période ait été
Nixon, plus qu’à n’importe quelle autre période de son mandat, se appelée « la Dépression ».
souciait de son image publique. Or malgré la victoire israélienne en
1967, l’Américain moyen considérait toujours Israël comme David
affrontant l’Arabe Goliath. (Cette comparaison inconsciente allait · Grande Dépression, Grande Leçon
durer jusqu’à l’invasion israélienne du Liban en 1982.) Une
véritable aubaine s’offrait donc à Nixon. En aidant Israël, il pouvait Le krach boursier de 1929, qui fut le déclencheur de la Grande
s’attirer la sympathie de l’opinion publique s’identifiant avec Dépression, constitue l’un des événements majeurs du vingtième
l’opprimé. siècle. Nous pouvons en tirer des leçons dans les domaines
économiques et historiques, mais également en déduire un profond
Entre le 12 octobre et le 14 novembre 1973, les États-Unis enseignement de Torah.
expédièrent donc vers Israël 22 325 tonnes de tanks, de pièces
d’artillerie, de munitions et d’approvisionnement. Ainsi équipés, Les années 20 aux États-Unis étaient caractérisées par leur
les Israéliens stoppèrent l’incursion syrienne, en contrattaquant et prospérité, jusqu’au premier « jeudi noir », le 24 octobre 1929, qui
repoussant les envahisseurs au-delà de leurs frontières d’origines. vit s’effondrer le marché boursier pour la première fois, suivi du
Ils progressèrent jusqu’à Damas et bombardèrent les périphéries « mardi noir », le 29 octobre, lorsque le marché s’effondra pour de
de la capitale syrienne. bon. Jusque là, le salaire moyen augmentait régulièrement, et les
indices de production et les niveaux d’investissement montaient en
Dans le sud, Ariel Sharon réalisa l’une des plus audacieuses flèche. À la fin de 1925, toutes les actions du marché valaient 27
opérations militaires de l’Histoire, en ouvrant une brèche dans la milliards de dollars. Début octobre 1929, ce chiffre s’élevait à 87 Le krach boursier et la grande dépression
ligne égyptienne jusqu’au Canal de Suez. Puis, il occupa le terrain milliards de dollars. Cette période des « années rugissantes » fut
jusqu’à l’arrivée des renforts israéliens qui piégèrent toute la tellement prospère qu’elle s’apparentait à une longue orgie de
Troisième Armée égyptienne dans le Sinaï, menaçant de les dépenses.
exterminer. Saisis de panique, les Arabes se tournèrent vers les
Nations Unies pour obtenir un cessez-le-feu. En 1928, dans son discours de remerciement pour sa
nomination au Parti Républicain, Herbert Hoover affirma :
Devant le refus israélien, les Russes menacèrent d’intervenir
« Nous n’avons jamais été aussi proches de la victoire sur la

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