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LA MAIN CACHEE « À présent, la question qui taraude les hommes furieux de
Tikrit et d’Ad Dwar est de savoir pourquoi leur idole
déchue ne s’est pas défendue corps et âme lors de son
arrestation, laissant derrière lui un revolver et un fusil
Kalachnikov gisant sur le sol du bunker, d’où il sortit, au
milieu de la nuit, les mains en l’air.
« Ce fut une erreur de se cacher dans un endroit si
répugnant, un déshonneur pour Saddam, mais également
pour l’Irak, affirma Hatim Jassem, 35 ans, professeur de
théologie. Les gens qui l’ont vu à la télé ont dit : c’est
pathétique. Il nous a désabusés. Une profonde déception
pour l’Irak.» »
New York Times
• • •
Rien n’arrive par accident, en particulier les événements ayant des
répercussions mondiales. De telles occurrences sont porteuses de
messages capitaux. Bien entendu, ce serait pure arrogance que de
prétendre comprendre le Plan Divin derrière le moment historique, Glossaire
à l’instant où il se produit. Toutefois, avec l’aide précieuse de la
Torah, nous avons une certaine capacité, (c’est même une
obligation), à nous efforcer de jeter un œil derrière le voile afin de
découvrir le message que la Main de Hachem essaie probablement
de nous transmettre. Auteur
Et, dans ce cas précis, il me semble que la capture de Saddam
est un télégramme venant des Chamaïm (Cieux), pour nous
rappeler les leçons de la Guerre du Golfe, s’appuyant sur le même
thème fondamental que celui de ‘Hanouka.
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292 # 68254_efi-ab - 68254_efi-ab | 10 - B | 18-07-03 | 15:55:39 | SR:-- | Black 68254_efi-ab - 68254_e
Selon le commentaire Anaf Yossef, les quatre rois représentent
LA MAIN CACHEE quatre niveaux décroissants de foi. David et sa génération était à un
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degré de foi si élevé que lorsqu’ils pourchassaient leurs ennemis et
leur imposaient la défaite, ils reconnaissaient néanmoins que cette
victoire n’était pas due à leurs propres force et puissance, mais à
Hachem.
Assa et sa génération étaient d’un niveau inférieur. Ils pouvaient
pourchasser les ennemis, mais ne parvenaient pas à achever leur
acte. Car s’ils le faisaient, ils s’en seraient attribué tout le mérite.
Aussi Assa demandait à Hachem de vaincre ses ennemis.
Yéhochaphat et sa génération étaient à un niveau encore plus
bas. Tout ce qu’ils pouvaient faire était de prier Hachem. S’ils
avaient pourchassé leurs ennemis, ils auraient pensé être les auteurs
de leurs actes. (Et, effectivement, les armées ennemies encerclant
Yéhochaphat finirent par s’entretuer avant même de lancer leur
attaque.)
‘Hizkiyahou et sa génération étaient au niveau le plus inférieur
des quatre. Même après avoir prié Hachem pour Son aide, ils se
seraient attribué tout le mérite de la victoire. Alors, il ne leur restait
donc plus qu’à aller dormir. Et, bien sûr, cette nuit-là, la nuit de
Pessa’h, l’armée assyrienne, composée de 200 000 soldats
encerclant Jérusalem, fut décimée par un Ange de Hachem.
Il me semble que ce degré le plus bas est similaire à notre
expérience de la Guerre du Golfe. En effet, forcés de ne pas agir,
nous avons pu être témoins de miracles indubitables — comme les
Scuds qui atterrissent sans exploser — tout en sachant que nous
n’y sommes pour rien.
Ou peut-être avons-nous vécu cette guerre à un cinquième
niveau. Nous n’avons même pas dormi. Nous nous sommes enivrés
et nous avons dansé à Pourim — ad delo yada — jusqu’à ne plus
pouvoir faire la différence entre la malédiction de Haman et la