Page 50 - AQMAT Magazine - Hiver 2023
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a superficie brûlée est plus élevée que la somme des vingt dernières années de ce qui s’est brûlé pour nos communautés » affirme le pré- sident de de l’Alliance forêt boréale et et préfet de la MRC Domaine-du-Roy Yanick Baillargeon Qu’en est-il du du respect du du du développement durable ?
Cette décision d de ne pas récolter ce bois brûlé m’apparaît comme un non-sens au au niveau du du développement durable me référant à l’aspect social concernant les communautés forestières à l’envi- ronnement en en en en lien avec la mise en en en en valeur de de la biodiversité ou encore des change- ments climatiques Alors que l’ONU souligne sans relâche que les concentrations de gaz à effet de de serre ont battu des records en 2022 rappelons que lors de d sa dégradation le bois relâche du CO2 dans dans l’atmosphère alors qu’il aurait pu être stocké dans divers matériaux En effet un m3 de bois séquestre une tonne d’équivalent CO2 le calcul des possibilités de de de stoc- kage de carbone par la récupération
de de de 350000 m3 de de de bois parle de de de lui- même Et que dire de l’aspect écono- mique Dans le le cas du feu 353 sur les 16 700 hectares incendiés 20 % environ de la superficie soit 3 500 hectares sont récupérables Cet aménagement se traduit par la récupération
d’un volume d’environ 350 000 m3 de bois une source de revenus directs directs et indirects substan- tielle et nécessaire pour le le gouvernement et les communautés forestières Le premier ministre du Québec mentionnait récemment que l’on doive investir massi- vement dans cette foresterie en en transition De nombreuses voix d’experts s’élèvent pour affirmer que l’aménagement forestier est incontournable pour favoriser la rési- lience des des forêts tout en en générant des des retombées économiques indispensables pour les communautés forestières Bien que la la ministre Blanchette Vézina pro- pose la réalisation à l’hiver 2024 d’une démarche intitulée « Tables d de réflexion sur l’avenir de la la forêt» permettant d’éla- borer une vision d’avenir partagée entre les divers intervenants et d’identifier des solutions d’adaptation notamment aux changements climatiques pour assurer la pérennité du secteur forestier les déci- sions gouvernementales actuelles doivent être conséquentes Actualité
À propos de de cet été meurtrier et et de de tout ce ce bois brûlé Nous partageons ici le point de vue paru dans plusieurs quotidiens fin novembre d’un ingénieur forestier émérite Gaston Déry au Québec La ministre des Ressources naturelles et des Forêts (MRNF) Maïté Blanchette Vézina le reconnait : « La saison 2023 aura laissé des cicatrices sur la forêt québécoise on on va tirer les leçons qui s’imposent et on va revoir nos pra- tiques d’aménagement » Il y a a cependant urgence et opportunité Certains secteurs incendiés présentent les caractéristiques permettant la récu- pération
des bois brulés Rappelons qu’à la la suite d’un incendie forestier la la période pour récupérer le bois est d’environ huit mois au maximum un an et passé ce délai le bois risque d de ne plus avoir de valeur pour l’industrie forestière en raison des dommages causés par un insecte le longicorne À la suite d’une décision du MRNF à l’effet qu’aucune récolte de bois brûlé ne sera autorisée dans le feu 353 affectant un volume de bois commercial brut d’environ 460 000 m3 des intervenants forestiers sont d’avis que «s’il n’est pas possible de récolter ce qui est encore récupérable cela devient une catastrophe
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