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Les administrateurs encouragés par la ferveur pour l’achat local
Un vent d’optimisme soufflait lors de la réunion du conseil d’administration de
« Bien fait ici » (BFI), le 20 octobre, tant le phénomène de l’achat local gagne en ferveur.
La contribution des administrateurs était notamment sollicitée pour bonifier le projet à déposer au gouvernement aux fins de recevoir non seulement une subvention, mais aussi un appui public. La priorité : donner de la notoriété au logo « Bien fait ici ». Parmi les effets souhaités, on compte:
• que les propriétaires résidentiels, les entrepreneurs en construction et les autres corps de métier en habitation créent une demande auprès de leurs quincailleries et centres de rénovation;
• que plus de manufacturiers adhèrent au programme et que ceux qui y sont déjà s’activent davantage ;
• qu’il se crée une saine émulation entre les bannières participantes et que l’effort attire d’autres groupements à appuyer BFI.
Le projet doit pouvoir être mis en œuvre rapidement avec de premiers résultats dans l’année après son démarrage. Pourquoi ? D’une part, le momentum de relance gouvernementale post- COVID favorise l’achat local; d’autre part, les cofondateurs de « Bien fait ici », notamment l’AQMAT qui s’est beaucoup investie, ont hâte que des actions d’éclat se réalisent.
Pour toutes ces raisons, le mandat a été donné à la permanence par les administrateurs de présenter une série web portant le nom « Bien fait ici ». Ce serait, six saisons de 13 épisodes chacune suivant la construction de maisons très différentes, priorisant les matériaux accrédités BFI, dans des municipalités également diversifiées sises dans six provinces différentes qui feraient l’objet des tournages.
La série serait promue par des annonces publicitaires princi- palement diffusées à la télévision lors d’émissions télé touchant l’habitation, la rénovation, la construction, le bricolage et le jardi- nage. Si le budget le permet, un kiosque BFI serait présent dans les foires publiques et les salons d’affaires reliés à la rénovation et à la construction résidentielles.
Concernant la situation financière, l’organisme a su s’adapter aux défis présentés par la pandémie qui ont préoccupé l’activité des manufacturiers et leurs relations avec les bannières. Les subven- tions du palier fédéral ont permis de réduire à leur plus simple expression les dépenses opérationnelles, si bien que l’année devrait se terminer le 31 décembre sur un solde positif.
Une modification importante touchant la prochaine grille de tarification des bannières partenaires, en vigueur à compter du 1er novembre 2021 a été présentée et approuvée : les quotes-parts des groupements partenaires seront désormais plus représenta- tives de leur poids relatif sur le marché canadien.
Notons aussi qu’il y a eu confirmation de l’ajout à titre d’adminis- trateurs de Paul Williams, président de TORBSA et d’Eric Palmer, président de Sexton Group, deux groupements d’achat devenus partenaires au cours de l’année.
Bien fait ici
L’arrimage avec les programmes d’achat local qui se multiplient à l’échelle provinciale, même municipale, est vue comme autant d’occasions de positionner
les produits étiquetés « Bien fait ici ».
HIVER 2021 AQMAT MAGAZINE 113