Page 12 - AQMAT_Mag_2021_automne
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 L’
   Augmentation des délais de livraison
Augmentation des coûts de logistique et de transport
Retard des commandes
82,5 % 77,5 %
72,5 % 67,5 %
    Augmentation des coûts des produits
 Enjeux de qualité
32,5 %
 0 20 40 60 80 100
 Ce que nos entreprises aimeraient trouver ici plutôt qu’en importation :
  mèche de moustiquaire et ressort
Robinetterie
  Articles de quincaillerie
matières premières
  Produits saisonniers et outillage
Vaporisateurs
   matières premières et contenants pour la fabrication de peinture
Pinceaux
  Composants de base pour scellants et adhésifs
Produits chimiques
  emballages/ boîtes cirées durables
Contenants de métal
       Équipements de sécurité et sanitaires
   Produits d’emballage (bouchons, bouteilles)
Clous et agrafes
  Résines
 Il y a ce répondant qui nous a fait rire jaune : « Tout ! Mais la main-d’œuvre ne peut pas ! » Ceci est une autre pénurie. Et on y reviendra...
Gestion
 Approvisionnement outremer :
plus lent, plus cher,
mais encore nécessaire
Avec la collaboration d’Investissement Québec, l’AQMAT a conduit en septembre une enquête auprès de 40 manufacturiers en réaction à cette chaîne d’approvisionnement de plus en plus brisée, ralentie ou alourdie.
idée générale poursuivie par la démarche consiste à identifier des opportunités de substituer des importations et de ramener de la production au Québec pour gagner
en autonomie et en efficacité des chaînes d’approvisionnement.
Sinon, l’appétit pour relocaliser une usine présentement à l’étranger n’est pas fort. Sur les 19 répondants qui opèrent au moins une usine à l’extérieur du Québec, 14 ne considèrent pas son rapatriement, quatre pourraient considérer une telle action et un seul répondant répond par l’affirmative.
Les sources de sous-traitance et de délégations d’activités manufacturières des entreprises québécoises ne sont pas aussi américaines qu’on pourrait le croire. Pas aussi chinoises non plus. L’enquête permet de constater une relative disparité géographique.
Pour le tiers des 40 répondants, entre 75 et 100% de leurs achats proviennent du Québec. Pour un autre quart, la proportion reste importante, mais descend quelque part entre 50 et 75%. Il reste quand même quatre manufacturiers sur dix qui affirment acheter québécois pour moins de 50 % de leçurs besoins.
Fort de cette information toute fraîche, la direction de l’AQmAt va la partager avec son partenaire, la filière Stratégie d’achat québécois chez Investissement Québec. un plan d’action conjoint sera bientôt proposé pour tenter de focaliser nos efforts sur quelques composants qui semblent représenter un enjeu pour le plus grand nombre de manufacturiers.
 D’emblée, les répondants confirment l’impact à plusieurs niveaux de toute perturbation à leur chaîne d’approvisionnement. Au premier chef, l’augmentation des délais de livraison et sa conséquence sur le retard des commandes. L’augmentation des coûts de logistique et de transport devient un point de plus en plus névralgique avec l’inflation et la rareté des conteneurs maritimes. enfin, l’effet sur le coût des produits et donc sur leur compétitivité est aussi soulevé.
Bien que ces deux impacts ne figuraient pas dans les réponses suggérées, il convient également de souligner que les fournis- seurs d’ici perdent parfois des clients. L’obligation de devoir se requalifier pour un contrat public impose aussi son fardeau bureaucratique, d’où des pertes de temps et d’argent en pure administration.
À la lecture de l’enquête, on comprend qu’importer n’est pas un choix libre pour nos manufacturiers. Pour trois quarts d’entre eux, les produits et composants qu’ils requièrent ne sont tout simple- ment pas disponibles au Québec. Le prix plus élevé représente aussi un facteur dans 45 % des cas.
 12 Automne 2021   AQMAT MAGAzINE
























































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