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  Des gros changements juste avant la COVID...
On a eu la frousse que tout le monde aille magasiner en ligne, mais on s'est rendu compte que
les épiceries, les pharmacies, les gens y retournaient, dans les quincailleries aussi. Il y a eu beaucoup d'investissements dans les magasins physiques pour sup- porter les besoins locaux des gens. À partir de là, nous, comme entreprise, ça nous a un peu aspiré; on a suivi les grands quincailliers dans leur croissance, c'est ce qui a amené la nôtre.
La naissance des groupe- ments d'achats, dans les années 80, avait donné tout
un push à Équipement Boni. Est-ce que vous pensez que les marchands, les groupements, les distributeurs, les usines, auront besoin de plus en plus de pieds carrés d'entreposage dans les années à venir ?
C'est certain que présentement, quand on écoute les prévision- nistes, je vous dirais qu'on entend
tout et son contraire. L'économie, c'est des pendules : on faisait tout local, là d’un coup on s’en allait tout à l'extérieur. Beau- coup de choses se rétablissent : en se disant qu’on peut se permettre d'acheter à l'étranger, mais je pense que c'est impor- tant de s'assurer que notre chaîne d'ap- provisionnement est sécurisée et de s'assurer aussi qu'on favorise l'achat local pour pas que notre tissu social brise quand il y a une épidémie ou un conflit quelconque.
Si on regarde les prévisions à long terme au niveau de l'entreposage, oui il y a une demande, il y a un besoin. Que ce soit par l’influx de population qui arrive avec les travailleurs immigrants. C'est certain qu'il y a des cycles économiques, il pour- rait y avoir un ralentissement momentané, mais si on regarde le long terme, il y a une croissance qui est assurée.
Qu'est-ce qui fait que des gens décideraient de travailler avec Etalex plutôt qu'avec une autre
entreprise ?
Notre force, c'est vraiment notre support, notre service et notre capacité de suivre nos clients.
C'est-à-dire qu'on a des capacités internes
de designer des choses, on l’a vu avec les quincailleries beaucoup. Il y a d'autres entreprises qui étaient capables de faire ce qu’on faisait, mais il y en avait très peu qui étaient aptes ou qui voulaient s'adapter aux besoins spécifiques de chacun de leurs clients.
C'est certain qu'on est dans une entre- prise où le volume est important, donc il y a un certain niveau de standardisation. Mais il faut garder la capacité de s'adapter, parce que c'est ce qui va continuer de nous différencier dans le futur.
Quand je suis arrivé, j'ai vu qu'il y avait des postes à combler. Soudeurs, journaliers, ébénistes...
Est-ce que ça reste un challenge de trouver des employés ?
On travaille fort présentement avec l'équipe à bâtir une meilleure expé- rience employé, qu’ils puissent voir
un peu les différents chemins qu'ils peuvent prendre pour grandir dans leur carrière.
Si on allait dans l’usine, est-ce qu'on verrait un apport techno- logique ?
On a déjà, au-delà de 35 à 40 robots. On a un département d'au- tomatisation à l'interne. On va rem-
placer des employés qui ont une tâche PRINTEMPS 2024 • AQMAT MAGAZINE 27
 Richard Paquet (directeur marketing) et Thierry Lachapelle (président-directeur général) informent Richard Darveau que la salle de réunion de Etalex a été baptisée au nom de Ghislain Lehoux, celui qui incarne l’évolution
de l’entreprise sur plusieurs décennies.
 











































































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