Page 27 - AQMAT magazine Printemps 2020

Bien fait ici
Un boum d’achats québécois
et canadiens à prévoir pour
le deuxième semestre de 2020
Les initiateurs de l’organisme « Bien fait ici » sont confiants de voir le secteur manufacturier fleurir au Québec et au sein du commerce interprovincial,
à partir de la fin de l’été et ce, jusqu’en 2021. Pourquoi ? En raison de la COVID-19.
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n effet, les pays asiatiques débordés ne pourront livrer à temps tout ce qui est attendu d’eux, les États-Unis seront concentrés sur
l’élection présidentielle et sur la protection de leur marché national, tandis qu’ici, la déferlante en faveur de l’achat local continuera de se déployer à travers le pays. La remise en question de certains paramètres de la mondialisation y joue pour beaucoup. L’occasion est belle de profiter de cette perception dominante pour être plus agressif que jamais sur la notoriété et les ventes dans notre marché intérieur.
Les manufacturiers qui opèrent des usines au Québec et dans les autres provinces canadiennes ont tout intérêt à mettre de l’avant leurs gammes de produits accrédités «Bien fait ici».
Les quelque 20 pages qui suivent sont donc tout à fait à propos et d’actualité : elles présentent l’évolution du programme «Bien fait ici» qui, rappelons-le, a pour mission d’encourager l’achat de matériaux de construction de qualité et autres articles faits au Canada destinés au marché résidentiel.
partant de ces faits, les centres de rénovation qui anticipent une demande croissante pour le «local» devraient soigner leur image de manière à se distancer du positionnement d’Amazon – axé sur le bas prix et l’inventaire – et privilégier les exclusivités, les primeurs, les services payants ou gratuits, pour se concentrer sur les besoins de la clientèle dans le périmètre de leur tirant d’eau.
même les directions de bannières changent leur marketing et rivalisent entre elles avec des Je-suis-plus- local-que-toi comme jamais vu dans la récente histoire.
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