Page 29 - AQMAT magazine Printemps 2020

Bien fait ici
« Bien fait ici » est né
pour résoudre cinq casse-têtes
Les cinq groupes d’intérêts décrits en page 27 ont leurs parts de problèmes
ou de défis que le programme peut aider à résoudre, ou à tout le moins soulager.
À son lancement
en avril 2019, le site ici-here.ca répertoriait 363 gammes qualifiées d’une soixantaine
de manufacturiers participants. Aujourd’hui,
le catalogue présente près de 600 gammes qualifiées chapeautant approximativement
6 000 produits individuels.
L
es manufacturiers d’ici sont fiers de leurs produits, mais peinent à maintenir leurs parts face à la concurrence. Les produits de remplacement souvent moins chers, distribués
Le développement du catalogue en ligne ici-here.ca, certes encore béta, conduira à un carrefour web où seront réunis tous les produits qui se qualifient comme étant « Bien fait ici », provenant de milliers de fabricants répartis aux quatre coins de la province et du pays.
On y trouve déjà environ 600 gammes totalisant 6 000 produits et provenant de plus de 100 manufacturiers.
Plan d’action post-démarrage
La stratégie de la première année s’est concentrée sur la mobilisation des ressources autour des qualités communes du programme, la coordination avec les partenaires et l’adhésion des premiers manufacturiers.
en 2020, le programme évolue avec l’accompagnement des manufacturiers inscrits au programme. il s’agit de les aider à promouvoir leur statut de participant.
en parallèle, l’équipe voit à la formation des effectifs dans un certain nombre de magasins modèles afin qu’ils puissent devenir des relayeurs efficaces du programme.
à grande échelle, ne comportent pas nécessairement les mêmes composants. surviennent aussi à l’occasion des lots de produits piratés ou contrefaits sous nos normes de construction, mais maquillés. et osons le dire, ils sont parfois produits dans des contrées où les conditions des travailleurs et les normes environnementales ne sont pas les mêmes qu’au Québec et feraient frémir la plupart d’entre nous.
Les groupements d’achats subissent une certaine pression de la part des consommateurs et des médias pour se présenter sous un jour plus québécois et/ou canadien.
Les marchands, eux, souhaitent fidéliser leur clientèle, se rapprocher d’elle, s’inscrire dans une relation qui dure. Or, comment apparaître comme de bons partenaires si on offre des produits de piètre qualité ? Comment être perçu comme un citoyen engagé dans son milieu si on ne vit que de l’exportation? et comment faire de l’argent si on se positionne avec des bas prix et les mêmes produits que toute autre quincaillerie ?
Les consommateurs et les entrepreneurs éprouvent bien de la difficulté à identifier rapidement les produits recherchés et doivent feuilleter diverses publications ou s’activer sur leur clavier pour effectuer des recherches en ligne sur mille et une sources.
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