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Tous égaux dans le sport !
Peu de sports peuvent se vanter d’être totalement mixtes et même
ceux qui le sont ne sont pas égalitaires.
Les femmes représentent bien plus de 3/4 des licenciés des
fédérations de gymnastique, de danse et d’équitation, mais moins
de 5% des fédérations de foot, de rugby et de motocyclisme en
France.
Louise (cavalière, karatéka), 15 ans : Il y a encore trop de
sports où les femmes sont sous représentées comme le
karaté. Il y a aussi des sports dit féminins tels que
l’équitation ou la danse classique mais on ne retrouve la
majorité des filles qu’en « bas » niveau alors qu’en « haut »
niveau on retrouve une majorité d’homme, en CSO par
exemple. Bizarre non ? Aussi lorsqu’on parle de l’inégalité
dans les médias, le plus flagrant est le foot, le foot masculin
est tout le temps à la télé alors que le foot féminin
commence tout juste à arriver sur nos écrans.
Toutes en L, tous en S ! Thibaut (handballeur), 15 ans : Toujours pour parler des
médias, les hommes occupent une place beaucoup plus
importante à l’écran même si cela commence à changer. Je
En France, les spécialités L, S ou ES ont disparu mais pense qu’on est tous égaux et que chaque sport devrait être
une réalité reste constante : les adolescents fuient ce totalement mixte mais malheureusement, physiquement les
qui était la L. hommes et les femmes sont différents donc c’est aussi pour
En terme de chiffres ; une question de protection pour des sports comme le rugby
Spé L ; -81,2 % filles -18,8 % garçons
Spé S ; -46,2 % filles -53,8 % garçons ou le hand.
(...), 15 ans : Ce stéréotype ne devrait pas exister, Lisa & Cléo
malheureusement, c’est une réalité. Ce fait dépend
de l’éducation reçue et de la société dans laquelle
on évolue. Cependant la spécialité L n’ouvre pas
assez de
« portes », elle peut faire peur aux hommes car ils
ne sont pas assez représentés et peu de personnes
osent briser ces stéréotypes car le cliché typique :
« les filles lisent et les garçons font des maths »
est trop présent dans l’éducation.
Mais on retrouve quand même des filles en S et
des garçons en L.
Cléo, 15 ans : Dès les petites classes, les filles
apprennent plus rapidement à lire et à écrire,
alors que les garçons sont poussés à explorer la
nature. Cela influence ensuite leur choix
d’orientation !
Car les filles se dirigent encore trop peu dans les
filières scientifiques même si la tendance est
légèrement à la hausse.
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