Page 5 - André Deymonaz - 2016 ©atelierrean

Lorsqu’un matin, Laurent et Nathalie, fils et J’entends des musiques de chansons mais aussi celles des

belle-fille d’André Deymonaz m’ont parlé d’un projet de livre cigales, du vent, de la fontaine du village, des grillons, du journal

concernant l’œuvre de l’artiste, je leur ai dit de suite que je serais qu’on déplie, des accents du marché, des joueurs de boules, des

très honoré d’en écrire la préface. Pour ma plus grande joie,
roues de bicyclettes, du rosé versé dans le verre, des guinguettes

ils ont spontanément accepté.
au bord de l’eau, des manèges d’enfants, des soupirs féminins

somnolant au soleil et des tablées familiales.

Joie immense car enfin j’allais pouvoir exprimer mes émotions,

mes ressentis et mes turbulences, à la vue des toiles de Deymonaz.
Je respire les parfums des lavandes, des blés, de la pêche

du jour, des melons, de l’anis et des fougasses sortant du four.

A l’époque où l’on ne parle que de peintres d’art contemporain, Voilà, à mes yeux, ce que doit être l’art ! Le révélateur des sens

je n’allais pas me priver de parler d’un vrai peintre contemporain
et de l’âme.

de l’art !

Cet homme là est un thérapeute. Chaque toile me fait du bien.
Cet art là,

Le psy nous écoute et (parfois) nous regarde alors que
c’est Deymonaz.
c’est nous qui regardons la toile de Deymonaz et c’est nous qui

l’écoutons. Sa musique comme sa beauté sont toujours belles.

On a envie de la caresser, de la respirer.
écrit à Cabrières d’Avignon le 22/10/2015 , jour de mon anniversaire.

Les sujets, les couleurs et la luminosité de chacune des

créations de Deymonaz font ressurgir de ma mémoire les grands Jacques AKOUN

que j’aime: Giono et sa Provence, Raimu et son accent, Pagnol
fondateur et directeur du « guide AKOUN » La côte des peintres

et son humour, Montand et sa « bicyclette », Bécaud et ses

« marchés de Provence », Valéry et Brassens et leurs plages,

Amont et son « bleu, blanc, blond », Churchill et son Panama...

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