Page 108 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
génération ne porte pas des Tsadikim/ des grands Justes comme les générations d’avant. Un Hakham expliquait que dans ces temps révolus, étudier la Torah, était comme gravir une montagne. A l’époque gravir une montagne était une grande difficulté, même monter un peu, à moitié, ou redescendre et remonter.
Les Tsadikim était remplis de joie sans avoir besoin de parvenir au sommet de la montagne. Chaque pas dans la montagne leur apportait une satisfaction car il servait HaChem de cette manière. Pourquoi de nos jours n’arrive-t-on pas à atteindre cette grandeur d’âme ? Aujourd’hui celui qui veut gravir la montagne, veut arriver au sommet de la montagne ! S’il n’a pas l’espoir ou la garantie de parvenir directement au sommet, il ne veut même pas monter d’un pas ! Cet espoir surestimé les démotive dès le départ. On ne pourra jamais comprendre comment HaKadoch Baroukh Hou fait les choses, mais Il sait tout sur le passé, le futur et le présent. Il a une Hachgakha/ Une Surveillance et Providence sur le moindre battement de tes cils ! C’est Lui qui te donne la possibilité de respirer. Si tu as la sensation que tu es une machine qui fonctionne avec autonomie, n’oublie pas : tu es rechargée chaque soir !
L’homme ne doit donc pas s’éloigner du Derekh HaTorah, surtout lorsqu’il ne comprend rien du tout à la direction de ce monde. Le but de toute notre acquisition dans la connaissance de la Torah c’est de comprendre à la fin... que l’on ne connait rien du tout ! Tu peux être le plus grand Hakham, et demeurer toujours empli de questions. Là est la Volonté d’Hachem. Tu peux chaque jour monter d’un degré, le fait de te mouiller les pieds dans l’océan chaque jour, ça te rafraîchira un peu. Après tu pourras commencer même à nager. Avec patience chaque jour une Halakha, chaque jour une étude, un Moussar, tu vas renforcer ton lien. Même sans chercher à tout comprendre, le lien commence à s’installer.
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