Page 118 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
suis dans cet état de souffrance où je constate ne pas avoir été à la hauteur, je prends du recul en me demandant pourquoi je souffre et pourquoi je veux cette chose. J’essaye ainsi d’aller à contre-courant pour changer mon comportement et comprendre que si je souffre de ce manque c’est que je dois travailler là-dessus. Tant que je n’ai pas réussi à travailler sur ce point, j’en souffre...
Regardez aujourd’hui combien de gens recherchent le bonheur par n’importe quel moyen ! Autrefois les gens étaient contents avec peu de chose et se satisfaisaient de ce qu’ils avaient. Aujourd’hui on a l’impression que les gens n’ont plus de limites dans les plaisirs et que leur but c’est de répondre à ses plaisirs sans arrêt. Malgré cela, dans notre génération il y a beaucoup de suicides ‘Halila. Pourtant il existe une multitude de façons de se faire plaisir et de manière instantanée comme la prise de drogue avec les effets gravissimes que cela implique. Comment interpréter ce paradoxe ? Il s’agit là d’une intention de raccourcir son chemin. HaKadoch Baroukh Hou ne veut pas que tu raccourcisses ton chemin mais que tu grandisses par ce chemin. Donc lorsque le chemin est difficile, tu ne dois pas prendre une méthode biaisée comme l’alcool ou la drogue pour éviter ou ignorer cette épreuve. Au contraire, c’est dans la difficulté que tu essayeras de te montrer fort avec les moyens dont tu disposes, et tu grandiras à l’aide de ces moyens. Et rappelle- toi que la vie est une échelle par laquelle tu gravis un échelon et franchis une étape. HaChem t’aide toujours pour accéder à l’étape prochaine. C’est vrai qu’entre deux étapes il peut y avoir un vide. Ce vide peut causer un peu de peur, de doutes et peuvent provoquer de l’appréhension jusqu’à l’étape suivante. En franchissant une étape, je grandis mais entre les deux il y a un vide qui m’inquiète. Il y a des gens qui ont intégré cela et qui entre deux étapes se renforcent dans la prière, prennent des forces et avancent ! Il y en a d’autres qui baissent les bras de suite, cherchant toujours un moyen extérieur pour amener
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