Page 117 - Livre-MEYTAL
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  Parler à Hachem
 Il est venu me dire quelque chose...
Nos maitres nous enseignent que l’Avodat HaChem est semblable à une échelle : il y a des échelles infinies qui touchent la Terre et arrivent jusqu’au Ciel. L’homme doit se tenir prêt à commencer à gravir cette échelle. Le plus difficile dans cette Avoda c’est de commencer par des Mitzvot qui ne me donnent pas envie, me paraissent ardues. Le plus facile est d’accomplir des Mitzvot à ma portée et qui ne me posent aucun problèmes étant donné qu’elles me plaisent et collent facilement à ma personnalité.
Pour certains le plus difficile sera de résister à la cupidité de l’argent, à la tentation des femmes ou à l’envie de manger ou de ne pas se sentir capable de recevoir des invités, ou de donner la Tsédaka... Mais à côté de cela, ils vont faire des Mitzvot plus faciles : se montrer gentil, rendre service spontanément... etc. mettant complètement de côté les Mitzvot difficiles pour eux !
La Torah dit que face aux plus grandes difficultés, il faut savoir nager quelquefois à contre-courant. Qu’est-ce qui est le plus difficile pour toi ? C’est de donner la Tsédaka, recevoir des invités, de ne pas répondre quand quelque chose m’a contrarié ? Spécialement sur ces points-là qui ne sont pas naturels pour toi, donne le maximum en travaillant là-dessus ! Prend des notes chaque jour pour évaluer ta progression sur ces Mitzvot spécifiques : combien de fois as-tu retenu ta colère aujourd’hui ? Combien d’invités as-tu conviés et as-tu accueillis Shabbat dernier à la maison ?
Il faut savoir que la Torah demande de travailler justement là où se trouve la difficulté. Lorsque j’ai un manque, c’est qu’une volonté personnelle n’a pas été remplie et je souffre du résultat. Lorsque je
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