Page 115 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
Aujourd’hui être malade ne se résume pas à avoir mal quelque part... Être malade c’est être triste, orgueilleux ou en colère, ou encore se montrer avare. Ce qui est un vécu dans l’étroitesse, la Néchama ne peut plus, elle étouffe : il lui faut sa sortie d’Égypte ! Et comme on ne peut pas changer du jour au lendemain il faut prendre beaucoup de temps pour travailler sur les Midot de tout son cœur et prier HaChem, l’implorer qu’Il nous aide à nous élever de niveau en niveau et à sortir de cette Égypte dans laquelle on est tombé.
Que le triste travaille la Sim’ha, que le rancunier apprenne à pardonner et à oublier. Que pour chaque mauvais trait de caractère je recherche l’opposé en plaçant la Mida à la bonne mesure. Et même une personne qui connait toute la Torah a besoin du feu vert d’HaChem pour déclencher la bénédiction : nous devons toujours prier Le Maître du Monde ainsi on devient vraiment un homme libre et on découvre la liberté comme si nous sortions de prison.
Lorsque Moché Rabbénou est descendu du Har Sinaï et nous a apporté les Tables de la loi, il nous a apporté la vraie liberté. Etre libre c’est vivre pleinement la Torah en sortant de l’étroitesse, vivant un épanouissement personnel grand et sans limites ! La Torah nous guide en nous expliquant en détail ce que nous avons le droit de faire et de ne pas faire. C’est en observant ces préceptes que l’on est un homme libre, en prenant garde de ne pas tomber dans ses Tahavot/ ses désirs en bredouillant que
« C’était plus fort que moi donc j’ai menti, j’ai triché, j’ai trompé etc. Je n’ai rien pu faire pour lutter. ».
Etre libre c’est savoir que j’ai la possibilité de mal agir mais que je ne le fais pas. Soit-disant dans l’esclavage, nous nous sentions plus libres ! Les Hakhamim nous disent « Qui est libre ? Celui qui est dans la Torah. » « Ne dis pas que tu ne peux pas manger de porc. Dis
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