Page 114 - Livre-MEYTAL
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Parler à Hachem
gratuite, la tristesse vaine et la peur de tout ! Allons plutôt chercher l’explication de cette peur. C’est inutile de chercher toujours les honneurs, de vouloir briller en ce monde et d’en attendre des bénéfices palpables.
N’attends rien de personne et sois content de ta part. Essaye de ne voir que le bien chez ton ami, ne regardant pas le mal. Le mal existe évidemment mais toi es-tu parfait ? Si je ne recherche que le bien, je finis par trouver que le bien. Aime les gens gratuitement et ne cours pas après les honneurs. C’est ainsi que tu commences à sortir d’Egypte ! Voilà la base du travail qui t’attend te guidant pour être toujours sur le chemin de la Torah.
Le Gaon de Vilna a dit « A quoi sert la vie si l’on ne travaille pas sur ses Midot ? ». Travailler sur les qualités morales c’est amener la /la santé dans notre vie. La racine hébraïque de ***** (guérison) est constituée des lettres Rech Pé et Alef ce qui signifie guérir. Réfoua qui contient Or (lumière), Pé (bouche) et le mot Téroufa (remède) contient Torah et Pé.
Dans ces deux mots apparait la notion de Pé/ la bouche. Comme chaque concept doit être ramené à sa racine, on note que dans Rech et Pé, il y a 280 Dinim/ des rigueurs qui font barrière à la Chéffa/ l’abondance que l’homme souhaite amener sur lui.
On se demande comment la guérison arrive ? C’est en connectant ces Dinim de Pé, de Rech à Alef. C’est-à-dire à Aloufo Chel ‘Olam qui signifie que l’essentiel et la totalité de la guérison c’est de tout connecter à HaChem dans ma vie. L’homme est malade lorsqu’il a créé un vide en son monde et qu’il lui manque une lumière. Si tu lui rends la lumière manquante, tu es le canal de guérison pour cette personne.
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