Page 168 - Livre-MEYTAL

Parler à Hachem
les Egyptiens derrière et cette mer turbulente devant nous, nous rappelle l’image d’une colombe qui, se sentant poursuivie par un aigle planant au-dessus d’elle, décide de se cacher dans la faille du rocher mais se retrouve confrontée à un serpent. Il ne lui reste plus que son cri de prière envers HaKadoch Baroukh Hou qui la prend en pitié et la sauve.
HaKadoch Baroukh Hou met parfois l’homme dans une situation sans ambiguïté pour qu’il comprenne qu’Il veut l’emmener quelque part. Ne doute pas à cet instant précis ! C’est écrit que lorsqu’HaChem a envoyé Moché Rabbénou parler à Pharaon, Moché Rabbénou s’est plaint à HaChem en sortant de cet entretien disant « Depuis que je suis venu parler à Paro, il a encore augmenté les mauvaises corvées pesant sur le Klal Israël ». Notons le terme depuis employé : Az en Hébreu, employé à nouveau aujourd’hui de l’ouverture de la Mer des Joncs dans Az Yachir Moché, le cantique chanté par tout le Klal lors de la traversée de la mer rouge. Ce Az montre combien cette maltraitance était nécessaire car la traversée de ces moments difficiles est l’élaboration d’une échelle de valeur qui leur permettra, plus tard, d’apprécier à sa juste valeur la connaissance de leur Guéoula.
Les Hakhamim disent que si tu n’as jamais connu l’obscurité, tu ne peux pas apprécier la lumière, et même la journée. On ne passe pas brusquement de l’obscurité à la lumière. La lumière diffuse sa luminosité avec douceur, petit à petit comme par dégradé de couleurs, passant par l’aube puis diffusant graduellement jusqu’au lever du soleil. Se rend-on seulement compte que l’on est passé de l’obscurité à la lumière tant ce passage est graduel ?
HaChem veut que tu intègres en étape chaque chose dans ta vie. Ce n’est pas par hasard si tu passes par toutes ces différentes étapes. La vie n’est pas une ligne droite ni directe ! La vie est comme une chaîne
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