Page 2 - The revenge of the Lowards
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The revenge of the


                                             Lowards






               La pluie tombait à flot, les éclairs traversaient le ciel s’abattant occasionnellement sur

               quelques arbres et le vent soufflait fort arrachant les branches des vieux chênes. Cela faisait
               déjà plusieurs heures que je marchais dans cet immense labyrinthe d’arbres et de ronces
               pendant cette incessante tempête. Je respirais avec difficulté et me laissa tomber dans la
               bourbe à bout de souffle. Mon pelage acajou était souillé par le sang de diverses blessures
               plus ou moins graves, mon regard chocolat était vide et larmoyant et mes vêtements en

               lambeaux.  Je rampe avec difficulté jusqu’à un arbre appuyant mon dos contre le tronc
               essayant tant bien que mal de reprendre mon souffle et d’arrêter le saignement de mes
               plaies puis je lève mon visage vers le ciel sombre les gouttes de pluie s’écrasant contre mon
               celui-ci. J’ai froid, mon corps se paralyse peu à peu et ma vue se brouille. Je me sens partir…
               Ma vie ne peut pas se terminer comme cela, c’est impossible, pas si près de mon but ! Mon
               corps glisse et ma tête cogne contre le sol. C’est bon, c’est la fin… Mes yeux se ferment et
               mes pensées disparaissent dans les plus profonds Abysses. Quand je m’endormirais tout sera
               terminée.


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               Le temps s’écoule, j’attends que la Mort m’emporte. La pluie c’est arrêté et une douce

               chaleur enveloppe mon corps humide. J’entends les oiseaux chanter et différents bruits
               mêlés à la brise du matin. Des vibrations dans le sol m’interpellent, quelque chose
               s’approche de moi. J’entends sa voix, c’est un homme. L’individu s’approche de moi et me
               saisit par les jambes me trainant sur une longue distance. Un grincement m’annonce qu’il

               passe une porte. Il grogne et soulève mon corps endormi pour le déposer sur quelque de
               moelleux puis le son de ses pas sur le plancher s’éloigne pour ensuite revenir vers moi. Il
               relève mon bras et enroule ce qui doit être une bande autour pour ensuite me poser un tissu
               chaud sur le front. La sensibilité de mon corps revient peu à peu. Je déplace lentement mon
               bras jusqu’à ma jambière pour saisir mon couteau et me jette vers l’inconnu qui esquive
               mon attaque et me plaque contre un mur me fixant de son unique œil ambré. L’individu se
               révèle être un vieux loup cendré et borgne.


               « Hehe je vois que tu te rétablie vite gamine ! »

               Je serre les dents et me débat en vain, je suis beaucoup trop faible pour me mesurer à lui et
               fini par céder.




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